Photo: Dusty Viedeman
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce « canari sauvage » jaune et noir est bien connu pour son plumage vif, ses trilles et gazouillis dynamiques et son vol onduleux. Le chardonneret jaune est abondant et largement réparti dans les régions tempérées de l'Amérique du Nord (McGraw et Middleton 2009). Un résident et migrateur sur de courtes distances, le chardonneret jaune habite dans des régions s'étendant de l'extrémité sud de la forêt Boréale vers le nord du Mexique. Des volées hivernantes parcourent ces régions à la recherche de nourriture appropriée.
Répartition, abondance et habitat Le Chardonneret jaune est répandu à des altitudes moins élevées dans tout le tiers méridional de la Colombie-Britannique. Les relevés de l'Atlas semblent avoir élargi la répartition de la nidification quelque peu vers le nord par rapport à celle connue lorsque The Birds of British Columbia a été publié en 2001. Par exemple, les enregistrements de l'Atlas indiquent une nidification potentielle à cinq endroits dans l'écoprovince Plaines boréales alors que cela n'avait pas été relevé par (Campbell et coll. 2001).
Le centre d'abondance dans l'écoprovince Dépression de Georgia n'a pas changé depuis la publication de The Birds of British Columbia. On retrouve dans les fonds de vallée d'Okanagan-Similkameen et de Thompson-Nicola, dans l'écoprovince Intérieur sud, des probabilités élevées d'observation, mais des abondances plus faibles. La plupart des sites de nidification se trouvent à moins d'environ 750 m, mais l'abondance est plus grande en dessous de 250 m et diminue rapidement au-dessus de cette altitude.
Les champs et plaines inondables couverts d'herbes et de mauvaises herbes, et comportant des plantes ligneuses éparses, sont l'habitat privilégié, mais les terres cultivées, les bords de route, les vergers et les jardins sont aussi utilisés. Le chardonneret jaune est fortement lié aux plantes de la famille des composées (Asteraceae) qui sont sa source alimentaire principale (p. ex., les graines de chardon Cirsium).
Conservation et recommandations Les données du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent que la population de chardonneret jaune du Canada a peu changé depuis environ 1970 (Environnement Canada 2011); mais en Colombie-Britannique, la population de l'espèce a éprouvé un grand déclin (Environnement Canada 2014). Même s'il existe que peu de préoccupations concernant la conservation de cette espèce commune, mais, en Colombie-Britannique, le parasitisme du vacher à tête brune est un facteur potentiel du déclin du chardonneret jaune dans cette province, surtout dans les régions côtières puisque leurs périodes de reproduction se chevauchent (Campbell et coll. 2001); des recherches plus approfondies sont justifiées. Une surveillance continuelle aidera à clarifier le degré auquel le vacher à tête brune étend son territoire dans la région nord-est de la province.
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Chardonneret jaune dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=AMGO&lang=fr [09 oct. 2024]
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