Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La Bernache du Canada est une oie familière dont l'aire de répartition est vaste; sa tête et son cou sont noirs, elle porte des taches blanches sur les joues, la couleur de sa poitrine va de fauve clair à crème et son dos est brun. Elle se reproduit en couples isolés ou en groupes localisés dans un éventail extrêmement vaste d'habitats de toute l'Amérique du Nord, depuis la toundra de l'Arctique au sud en passant pas les forêts septentrionales et tempérées et les prairies jusqu'à environ 35 degré de latitude nord et l'ouest du Groenland. Elle hiverne du sud-est de l'Alaska et du sud du Canada vers le sud, au nord du Mexique et dans les Antilles. Elle a été introduite et s'est établie dans de nombreuses autres parties du monde (Mowbray et coll. 2002).
Trois sous-espèces de la Bernache du Canada se reproduisent en Colombie-Britannique, et une autre migre à travers la province (Mowbray et coll. 2002). La Bernache de l'ouest du Canada (B. c. moffitti) se reproduit dans les prairies et les forêts-parcs de l'intérieur de la Colombie-Britannique et elle hiverne au sud, jusqu'en Californie et au nord du Mexique. La Bernache de Vancouver (B. c. fulva) réside sur la côte, depuis le sud-ouest de l'Alaska jusqu'au nord de l'île de Vancouver (Dawe et Stewart 2010). La Bernache du Canada mineure (B. c. parvipes) se reproduit dans le nord de la Colombie-Britannique, et la Bernache du Canada (forme sombre) (B. c. occidentalis) migre à travers la province.
Répartition, abondance et habitat La Bernache du Canada, dont l'aire de répartition est vaste, niche à de faibles altitudes dans une aire couvrant l'ensemble des deux tiers méridionaux de la Colombie-Britannique. Pendant les années 1940, l'espèce était principalement migratrice et visiteuse en été, mais au cours des 40 dernières années et plus, d'importantes populations résidentes se sont établies localement (Campbell et coll. 1990; Dawe et Stewart 2010). La majeure partie de la population résidente est concentrée dans des régions urbaines et suburbaines du sud de la Colombie-Britannique. Ces populations résidentes descendent de sous-espèces croisées introduites et sont des hybrides multiraciaux (Campbell et coll. 1990; Dawe et Stewart 2010).
Les plus vastes zones de haute probabilité d'observation se trouvaient dans les écoprovinces Intérieur centre et Dépression de Georgia, mais les valeurs de Pobs les plus élevées ont été constatées dans les zones côtières et au fond des vallées de l'écoprovince Côte et montagnes. Les valeurs des Pobs étaient généralement plus faibles dans les écoprovinces du nord, peut-être à cause de la réduction de l'influence des populations introduites. L'abondance était plus élevée à des altitudes inférieures à 500 m comparativement à des altitudes plus élevées, mais les dénombrements par point d'écoute ne sont pas la meilleure technique pour évaluer l'abondance de la sauvagine. Les populations de Bernache du Canada dans les régions côtières et l'intérieur de la Colombie-Britannique ont plus que doublé depuis 1970 (ICOAN-Canada 2012).
La Bernache du Canada est un des gibiers d'eau les plus adaptables qui niche dans une grande variété d'habitats, depuis la forêt jusqu'aux prairies découvertes et de terrains accidentés à des plaines étales, en autant qu'il y a de l'eau en permanence à proximité. Elle niche souvent dans les aires de grands rapaces (aigles et balbuzards pêcheurs) sur d'autres plateformes naturelles et sur des structures fabriquées par l'homme.
Conservation et recommandations De nombreuses populations rétablies et introduites ont perdu leurs habitudes migratoires et sont devenues des résidents à longueur d'année (Mowbray et coll. 2002), ce qui pose un problème de nuisance dans les régions agricoles et suburbaines et crée un conflit avec les espèces et les habitats indigènes. D'importantes modifications défavorables de la végétation des marais ont été décrites sur l'île de Vancouver (Dawe et coll. 2011; Dawe et coll. 2015). Les programmes conçus pour gérer les populations existantes et limiter une croissance supplémentaire de la population et l'expansion de l'aire de répartition s'imposent.
On sait peu de choses sur la distribution et l'abondance de la Bernache de Vancouver et ses interactions éventuelles avec les populations en expansion de la Bernache du Canada résidente. Il faudra mener des études pour évaluer l'état de cette sous-espèce.
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Bernache du Canada dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=CAGO&lang=fr [04 déc. 2024]
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