Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Grand Harle, un grand canard piscivore doté d'un long bec pointu et dentelé, est une présence familière sur les eaux des rivières, des lacs et des côtes. Cette espèce répandue de harle, la plus importante en nombre, niche dans les habitats boisés tempérés de tout l'hémisphère nord (Johnsgard 2010). En Amérique du Nord, il se reproduit dans la forêt boréale, les forêts montagnardes et les espaces verts peuplés de trembles, de la limite des arbres au sud des Grands Lacs (Pearce et coll. 2015). Migrateur de courte distance, il hiverne, tant en eau douce qu'en eau salée, du sud de son aire de reproduction au nord du Mexique et à la côte médio-atlantique.
Répartition, abondance et habitat Le Grand Harle vit toute l'année en Colombie-Britannique là où les lacs et les rivières ne gèlent pas durant l'hiver, particulièrement les régions côtières et au centre et au sud de l'intérieur. Il est cependant absent des régions très montagneuses (Campbell et coll. 1990). Il se retrouve à diverses altitudes, mais il niche surtout à moins de 750 m environ.
Les plus grandes régions offrant la probabilité d'observation la plus élevée sont l'écoprovince des côtes et des montagnes et celle de la dépression de Géorgie, y compris l'archipel Haida Gwaii. Les données des dénombrements ponctuels pour l'Atlas montrent que ces écoprovinces - de même que celle du sud intérieur et celle des montagnes du sud de l'intérieur - comptent l'essentiel de la population provinciale, et l'abondance la plus élevée se trouve aux altitudes inférieures à 500 m environ. La taille de la population en Amérique du Nord et les tendances qui y sont associées sont mal connues (les relevés aériens des oiseaux nicheurs ne font pas souvent la différence entre les Grands Harles et les harles huppés, et de grandes parties de leur répartition ne sont pas l'objet de relevés).
Les rivières et les lacs de bonne dimension bordés de forêts de conifères ou de forêts mixtes suffisamment matures pour que les arbres présentent des cavités appropriées sont l'habitat de nidification préféré de l'espèce. Selon les dénombrements ponctuels effectués pour l'Atlas, la plupart des observations et l'abondance la plus élevée se trouvent dans les zones biogéoclimatiques peuplées surtout de conifères. Le Grand Harle niche dans les cavités appropriées dans les arbres morts ou vivants ainsi que dans les fissures rocheuses ou les falaises de limon.
Conservation et recommandations Le manque de cavités de nidification est sans doute le facteur le plus important qui limite les populations du Grand Harle; sur ce plan, les exploitations forestières peuvent avoir un effet nocif, car elles éliminent les grands arbres qui conviennent à la nidification. Des niveaux élevés de contaminants industriels ont été signalés dans les populations côtières du Grand Harle en Colombie-Britannique (Elliott et Martin 1989), et il se peut que ces contaminants nuisent à la santé de l'espèce (Pearce et coll. 2015).
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Grand Harle dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=COME&lang=fr [09 oct. 2024]
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