Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La seule alouette originaire de l'Amérique du Nord, l'alouette hausse-col est l'une des alouettes les plus attrayantes en plumage nuptial. Le patron frappant noir, blanc et jaune doux de sa tête est accentué par des touffes de plumes noires de chaque côté de sa couronne, généralement tenues verticales par les mâles. Elle possède une répartition holarctique, retrouvée à travers l'Europe, l'Asie, le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Amérique du Nord, ainsi qu'une population isolée dans les Andes colombiennes. Toutes les populations nordiques et tempérées sont des migrateurs de courtes et de moyennes distances. Les individus nord-américains se reproduisent dans tous genres de terrains ouverts des biomes de l'Arctique, des Praries, de l'ouest et du sud et hivernent dans les parties du sud du continent (Beason 1995). Trois parmi les plus de vingt sous-espèces nord-américaines se reproduisent en Colombie-Britannique : E. a. strigata des habitats des prairies côtières du Pacific Northwest est une espèce menacée et pourrait déjà avoir disparue de la province (Environnement Canada 2014).
Répartition, abondance et habitat L'Alouette hausse-col est répartie dans les régions alpines de la majeure partie des chaînes de montagnes les plus hautes de la Colombie-Britannique (l'Alouette hausse-col « pâle » E. a. arcticola), et dans des paysages herbeux ouverts et les systèmes de vallées plus vastes des plateaux de l'intérieur centre et sud (l'Alouette hausse-col « sombre » E. a. merrillii). De façon générale, les relevés de l'Atlas indiquent une répartition plus éparse que celle dépeinte au cours du 20e siècle dans Campbell et coll. (1997). Dans certaines régions, des contractions de son aire locale pourraient avoir eu lieu, mais dans d'autres, en particulier dans les régions alpines, ces contractions s'expliquent probablement par les efforts de relevé limités de l'Atlas à de hautes altitudes. Les relevés de l'Atlas ont toutefois élargi la distribution de la reproduction connue dans les aires de la région du Kootenay-Est et le long du sillon des Rocheuses du sud.
Le modèle des probabilités d'observation indique que les aires les plus vastes où il est le plus probable de trouver l'espèce sont les régions du plateau et de l'ombre pluviométrique de la chaîne Côtière de l'écoprovince Intérieur centre, la chaîne d'Omineca et des Cassiars et les plateaux Stikine-Yukon dans les Montagnes boréales du nord et les chaînes de l'écoprovince Montagnes intérieures du sud. Campbell et coll. (1997) étaient d'avis que l'Alouette hausse-col était en plus grand nombre dans l'écoprovince Intérieur centre. Les données des dénombrements par point sont trop peu nombreuses pour pouvoir tirer des conclusions fermes; toutefois, elles laissent à penser qu'on trouve la plus forte abondance dans les habitats alpins (au-dessus de 2 000 m) plutôt que dans les prairies d'altitude moyenne.
Les deux sous-espèces existantes de cet oiseau nicheur utilisent des habitats tout à fait différents, bien qu'ils puissent se trouver à quelques centaines de mètres de dénivellation l'un de l'autre. La sous-espèce alpine E. a. arcticola niche au-delà de la limite forestière dans les habitats de prés rocheux et de la toundra comportant peu d'arbustes, voire aucun. La sous-espèce de plus faible altitude E. a. merrillii niche dans des prairies de moyenne altitude, en particulier dans des zones de pâturage intensif, tandis que la E. a. strigata prefère les petites herbes et plantes de régions côtières sur des sols sablonneux secs (Campbell et coll. 1997).
Conservation et recommandations Les populations d'alouette hausse-col ont subi de grands déclins dans les parties de l'Amérique du Nord où les prairies indigènes ont fait place à l'agriculture et où les régions agriculturelles en marge sont redevenues des arbustaies et des forêts (Environnement Canada 2011). Les effets des changements climatiques auront des répercussions négatives sur les habitats disponibles aux reproducteurs alpins et de la toundra au fur et à mesure que les habitats arbustifs deviennent plus fréquents, mais pourraient aussi augmenter la disponibilité d'habitats pour les reproducteurs des prairies. Des recommandations de conservation précises pour l'E. a. strigata sont détaillées dans la stratégie de rétablissement (Environnement Canada 2014).
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. And Mahony, N.A. 2015. Alouette hausse-col dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=HOLA&lang=fr [09 oct. 2024]
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