Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le faucon émerillon est un petit faucon des régions boisées à ouvertures qui a tendance à pousser fréquemment son cri fort et strident de « kikiki » autour de son nid et est donc plus facile à observer plus fréquemment dans son habitat de reproduction. En anglais, il est surnommé « merlin ». Différents écrivains de fiction et spécialistes de la légende arthurienne n'ont pas manqué de souligner une analogie entre cet oiseau et Merlin l'enchanteur. Comme la majorité des rapaces, il existe un dimorphisme sexuel chez cette espèce puisque la femelle gris-roux est plus large et plus lourde que le mâle gris-bleu. Le faucon émerillon se reproduit partout dans les habitats de forêts nordiques et de prairies de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord et migre généralement de courtes à moyennes distances vers le sud vers ses aires d'hivernage. Deux des trois sous-espèces de l'Amérique du Nord se reproduisent en Colombie-Britannique : le « faucon émerillon de Suckley » plus foncé (F. c. suckleyi) réside principalement dans les régions plus humides du Pacific Northwest et l'espèce nominale plus pâle et migratoire (F. c. columbarius) se reproduit dans les terres intérieures plus sèches (Warkentin et coll. 2005).
Répartition, abondance et habitat Les résultats des relevés de l'Atlas ont démontré une répartition de la reproduction aussi vaste que celle connue lorsque l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié en 1990; l'Atlas offre toutefois des relevés plus denses pour la saison de reproduction, en particulier dans le nord. Ces derniers relevés ont probablement été obtenus grâce à l'intensification des efforts durant la période de l'Atlas.
Le Faucon émerillon ne se trouve nulle part en grand nombre en Colombie-Britannique; cependant, les valeurs de probabilité d'observation les plus élevées sont notées sur les plateaux des écoprovinces Intérieur subboréal et Intérieur centre, dans les basses terres des rivières de la Paix et Fort Nelson dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga, et le long des principales vallées riveraines des écoprovinces Intérieur sud et Montagnes intérieures du sud. Le Faucon émerillon est un oiseau de basse à moyenne altitude, et observé le plus souvent à une altitude inférieure à 750 m, bien qu'il puisse nicher jusqu'à 1 500 m d'altitude dans l'Intérieur centre.
En Colombie-Britannique, le Faucon émerillon niche dans de nombreux types de forêts de conifères et de feuillus situées près de plans d'eau et d'espaces ouverts, y compris dans des régions urbaines. La fréquence élevée de sa reproduction dans les zones urbaines est un phénomène récent et a représenté un changement important dans la province au cours des 40 dernières années (Cannings 2015). Ses nids se trouvent habituellement dans des conifères tels que l'épicéa (Picea), le pin (Pinus), et le douglas vert (Pseudotsuga menziesii), et plus rarement dans des feuillus tels que le peuplier (Populus). Le Faucon émerillon utilise généralement les nids abandonnés d'autres espèces d'oiseaux comme le corbeau, le grand corbeau, la pie bavarde ou l'épervier, mais nichera occasionnellement dans de grandes cavités creusées par le grand pic, ou sur des falaises (Campbell et coll. 1990).
Conservation et recommandations Les populations de faucon émerillon se sont remises des déclins causés par les pesticides qui ont eu des répercussions sur toutes les populations de rapaces de l'Amérique du Nord au cours de la majorité du milieu et des années plus tardifs du 20e siècle. On observe de hautes tendances d'augmentation depuis 1970 pour les populations canadiennes et de la Colombie-Britannique d'après les données du Relevé des oiseaux nicheurs (Environnement Canada 2014). Bien que le faucon émerillon continue d'être sensible aux contaminants de l'environnement comme les pesticides et à la perte de grands arbres dans certains de ses habitats de nidification, les augmentations récentes de ses populations de régions urbaines sous-entendent que l'espèce continuera probablement de persister avec des populations viables.
Citation recommandée: Starzomski, B. 2015. Faucon émerillon dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MERL&lang=fr [04 déc. 2024]
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