Photo: Dusty Veideman
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La petite taille et l'habitat diurne de la chevêchette des Rocheuses font en sore qu'elle est unique parmi la faune des hiboux de la Colombie-Britannique. Malgré sa petite taille, elle est un prédateur féroce d'oiseaux et de petits mammifères, prenant des proies plus larges qu'elle-même. Elle est facile à reconnaître par son visage de hibou rond, sa petite taille et sa queue relativement longue. Une paire de taches derrière sa tête imitent de grands yeux, portant probablement les autres oiseaux à croire qu'elle les observe même lorsqu'elle regarde de l'autre direction. Le cri d'une chevêchette des Rocheuses attirera une grande volée agitée de petits oiseaux : cet effet de houspillage a entraîné la pratique de nombreux observateurs d'oiseaux à siffler comme une chevêchette des Rocheuses lorsqu'ils se retrouvent dans une forêt calme, attirant ainsi de nombreuses mésanges, de sittelles et d'autres petits oiseaux qui auraient été restés cachés. La chevêchette des Rocheuses est un résident permanent des cordillères de l'ouest de l'Amérique du Nord, du sud-est de l'Alaska et du nord-ouest de la Colombie-Britannique à l'Amérique Centrale. Il n'existe aucune indication de migration latitudinale, mais des individus descendent souvent dans le fond des vallées en hiver.
Répartition, abondance et habitat La Chevêchette naine est présente dans toutes les forêts de la Colombie-Britannique, mais est toutefois absente de l'archipel Haida Gwaii et des Plaines de la Taïga. Sa distribution générale est très similaire à celle indiquée par The Birds of British Columbia en 1990. La grappe d'enregistrements dans le nord de l'île de Vancouver résulte de relevés ciblés, et peut expliquer en partie les valeurs de probabilité d'observation plus élevées à cet endroit. Les données sont trop rares pour pouvoir tirer des conclusions sur les preférences d'altitudes ou d'habitats; l'espèce est observée dans tous les types de forêts de son aire en Colombie-Britannique, mais elle prefère généralement les forêts plus ouvertes (Holt et Peterson 2000). La densité de population est presque certainement plus basse dans la partie nord de la province. Le manque de relevés dans les fonds de vallée dans les basses terres continentales résulte probablement du déboisement et de l'urbanisation dans cette région.
La Chevêchette naine se nourrit d'une grande variété de petites proies, en particulier des petits rongeurs et oiseaux chanteurs, et elle niche dans des cavités d'arbres creusées par des pics (Campbell et coll. 1990, Holt et Peterson 2000).
Conservation et recommandations L'espèce se trouvant sur la liste bleue, G. swarthi, est endémique à l'île de Vancouver. Les données du Relevé des oiseaux nicheurs sous-entendent que les populations de chevêchette des Rocheuses sont en déclin depuis 1973 au Canada, mais les données sont peu nombreuses ce qui rend le calcul de cette tendance peu fiable. Les méthodes d'exploitation forestière qui éliminent les chicots de branches du paysage peuvent exclure la chevêchette des Rocheuses de ces régions puisque ces hiboux ont besoin de cavités de pics pour la nidification (Holt et Peterson 2000).
Citation recommandée: Cannings, R.J. 2015. Chevêchette des Rocheuses dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=NPOW&lang=fr [09 oct. 2024]
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