Photo: Don Doyle/British Columbia Wildlife Branch
Indices de nidification |
||
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Peut-être le rapace le plus connu dans le monde, ce faucon casqué de noir, de la taille d'une corneille, est la créature la plus rapide de la planète, pouvant atteindre plus de 320 km/h dans ses attaques plongeantes. Il chasse souvent les oiseaux des zones humides et peut capturer des espèces aussi grandes que les canards, d'où son surnom anglais de « faucon aux canards » (duck hawk). Trois sous-espèces se rencontrent en Colombie-Britannique, mais seulement deux d'entre elles s'y reproduisent, la grande et sombre résidente côtière F. p. pealei et la migratrice intérieure, plus petite, F. p. anatum; la F. p. tundrius, qui niche en Arctique, migre rarement jusqu'ici (Campbell et coll. 1990). Le faucon pèlerin est une espèce cosmopolite, présente sur tous les continents à l'exception de l'Antarctique.
Répartition, abondance et habitat La plupart des oiseaux de rivage nichent dans l'archipel Haida Gwaii, dans l'archipel Scott et dans le nord de l'île de Vancouver. Ils nichent en moins grande quantité sur d'autres îles situées au large, le long de la côte de la Colombie-Britannique et à l'extrémité méridionale de l'île de Vancouver. La sous-espèce de la zone intérieure, que l'on estimait en danger de disparition, peut dorénavant être observée en petits groupes dans une grande partie de la zone intérieure et le long du fleuve Fraser jusqu'au littoral (Chutter 2011). Des données non publiées recueillies sur l'ADN indiquent que les deux sous-espèces ont produit des formes intermédiaires dans la région du détroit de Georgie et des îles Gulf.
Des relevés normalisés (menés tous les cinq ans par la Direction de la faune de la Colombie-Britannique en parallèle avec le relevé pancanadien) indiquent la présence de 154 aires de nidification occupées en Colombie-Britannique. Ce nombre est le plus élevé jamais enregistré depuis la mise en oeuvre des relevés dans les années 1960. Chutter (2011) a relevé 118 aires de nidification propres à la sous-espèce vivant sur la côte, 17 à la sous-espèce vivant dans les terres et 19 aux formes intermédiaires. Les observateurs ont noté la présence d'aires de nidification probables ou confirmées dans des périmètres additionnels carrés de 10 km, surtout dans le sud de la Colombie-Britannique et, dans la plupart des cas, dans des zones couvertes par les relevés quinquennaux provinciaux. Nous ne savons pas combien d'aires sont nouvelles, parallèles ou occupées par des oiseaux éloignés de leur nid au moment de l'observation. Cependant, il ne fait nul doute que certaines se sont ajoutées depuis le relevé provincial de 2010. Il convient de souligner en particulier la découverte d'un nid actif sur le plateau intérieur, ce qui indique que la zone de nidification confirmée se déploie fortement vers le nord de l'arrière-pays britanno-colombien.
Le faucon pèlerin niche sur les corniches des falaises, habituellement près de l'eau, soit le long de la côte ou des grands cours d'eau ou près des lacs et dans les milieux humides. Il niche à l'occasion dans le nid abandonné d'un pygargue à tête blanche sur des îles situées au large ou sur des ponts de la grande région de Vancouver. À ce jour, aucun nid installé sur des immeubles de grande hauteur n'a été relevé, contrairement à ce qui se produit dans certaines villes.
Conservation et recommandations Le déclin rapide du faucon pèlerin sur la majeure partie de son aire cosmopolite entre les années 1950 et les années 1970 a marqué le début du mouvement mondial en opposition au DDT et aux autres pesticides. En Colombie-Britannique, les sous-espèces côtières n'ont pas connu de déclin, mais dès 1970, on a considéré que la sous-espèce intérieure était disparue. F. p. anatum et F. p. tundrius ont été désignées comme étant des espèces en péril à l'échelle nationale par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 1978. Le rétablissement subséquent des populations grâce aux efforts de réintroduction et d'augmentation de la productivité naturelle a donné lieu à un déclassement au niveau d'une espèce spécialement préoccupante (COSEPAC 2007). En Colombie-Britannique, les sous-espèces côtières demeurent inscrites sur la liste bleue en raison de leur faible population, alors que les sous-espèces intérieures demeurent sur la liste rouge, puisque leurs nombres sont encore faibles. La capture limitée d'oiseaux côtiers qui en sont à leur première année de migration pour la fauconnerie était de nouveau autorisée en 2008, mais à ce jour, aucun n'a été capturé. Seuls les fauconniers résidents d'expérience sont autorisés à capturer des faucons pèlerins sauvages. Les exportations d'oiseaux sauvages sont interdites. La poursuite du programme de sondages quinquennaux et l'examen périodique de la situation de chaque sous-espèce sur le plan de la conservation sont recommandés.
Citation recommandée: Chutter, M. 2015. Faucon pèlerin dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PEFA&lang=fr [09 oct. 2024]
Espèce précédente: Faucon gerfaut | Table des matières | Espèce suivante: Faucon des prairies |