Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce grand fringillidé facile d'approche est un spectacle bienvenu dans les forêts des montagnes. On trouve le Durbec des sapins dans les forêts subarctiques, boréales et alpestres dans tout l'hémisphère Nord, notamment dans une grande partie du nord de l'Eurasie. En Amérique du Nord, il niche dans les forêts de la taïga et boréales, depuis l'ouest de l'Alaska jusqu'à la côte atlantique, et dans les forêts alpestres qui s'étendent vers le sud jusqu'à la chaîne des Cascades et aux montagnes Rocheuses du sud. À l'ouest de la ligne continentale de partage des eaux, c'est principalement un oiseau migrateur qui vole en altitude et qui hiverne dans son aire de nidification ou près d'elle, tandis que les populations plus à l'est font des irruptions occasionnelles, qui sont sans doute déclenchées par la disponibilité de nourriture, dans des zones qui se trouvent bien à l'extérieur de leur aire de nidification (Adkisson 1999). La sous-espèce endémique P. e. carlottae est la plus petite et la plus foncée, et ne niche que sur Haida Gwaii et éventuellement dans le nord de l'île de Vancouver et sur la côte continentale adjacente (Campbell et coll. 2001).
Répartition, abondance et habitat Le Durbec des sapins niche dans la plus grande partie de la Colombie-Britannique, plus particulièrement à l'intérieur. Campbell et coll. (2001) ont relevé que la distribution de la reproduction était mal connue, la nidification n'étant confirmée qu'à trois endroits, sur Haida Gwaii et dans le sud-est. L'Atlas a fortement élargi la distribution de la nidification confirmée dans toute la province, y compris dans le nord de l'île de Vancouver; ceci était probablement attribuable à l'accroissement de l'effort.
La probabilité d'observation est la plus forte dans les écoprovinces Montagnes boréales du nord et Intérieur subboréal. Les données du dénombrement par point de l'Atlas montrent que l'abondance est la plus forte au-dessus de 1 500 mètres et qu'elle s'accroît avec l'altitude. Les données indiquent également que le Durbec des sapins est aussi commun dans ces régions septentrionales que dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud, où The Birds of British Columbia considérait qu'il était le plus nombreux. Il convient de noter qu'à de hautes altitudes, les tailles de l'échantillon du dénombrement par point de l'Atlas étaient en général faibles, et que l'effort de relevé se limitait à relativement peu de régions fortement éparpillées.
L'habitat de prédilection, ce qui est corroboré par les données d'abondance de l'Atlas pour les zones biogéoclimatiques, est la forêt de conifères dégagée, principalement les forêts subalpines et septentrionales éloignées et les forêts-parcs dominées par la Pruche subalpine (Tsuga mertensiana), le Sapin subalpin (Abies lasiocarpa), l'Épinette blanche (Picea glauca) et l'Épinette d'Engelmann (Picea engelmanni), ce qui rend difficile de trouver les nids; un seul nid contenant des oeufs a été confirmé pendant la durée du relevé de l'Atlas, près de la côte nord. La nidification se faisait à des altitudes supérieures à environ 1 500 mètres, mais on la retrouvait plus bas jusqu'à 500 mètres près de la côte. Sur Haida Gwaii, les oiseaux nichent dans des forêts de Pruche occidentale (Tsuga heterophylla) et d'Épicéa de Sitka (Picea sitchensis) à plus basse altitude.
Conservation et recommandations Des collisions avec des voitures en mouvement sont une source commune de mortalité du Durbec des sapins en hiver, parce qu'il est attiré vers les routes par le sable et le sel, surtout lorsque le sol alentour est couvert de neige. Le déboisement dans le nord de la Finlande a radicalement fait baisser les populations; aucune information n'est disponible de l'Amérique du Nord, mais on peut s'attendre à des effets semblables lorsque des coupes à blanc sont effectuées à grande échelle (Adkisson 1999). Il faudrait effectuer une évaluation de cette population aux endroits qui souffriront le plus probablement de déboisement à grande échelle, particulièrement sur Haida Gwaii et éventuellement du nord de l'île de Vancouver, où niche la sous-espèce P. e. carlottae. Cette sous-espèce est répertoriée dans la liste bleue par la province en raison de son aire de répartition restreinte et il faudrait envisager de l'inscrire comme espèce sauvage identifiée en vertu de la Forest & Range Practices Act (Zevit 2010).
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Durbec des sapins dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PIGR&lang=fr [09 oct. 2024]
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