Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition L'éclatant Grand pic est le plus gros pic-bois du Canada. Faisant partie d'une espèce résidente, les couples défendent haut et fort leur vaste territoire toute l'année, chassant les intrus par des chants et des battements (Bull et Jackson 2011). Alors que l'Atlas présente certaines des mentions de nidification les plus au nord, l'aire de répartition du Grand pic est vaste et s'étend de la forêt boréale du sud jusque dans les plaines côtières du sud des États-Unis en traversant les forêts de l'ouest et de l'est.
Répartition, abondance et habitat Alors que l'espèce est plus répandue dans la moitié sud de la Colombie-Britannique, l'Atlas a confirmé la nidification du Grand pic dans toutes les écoprovinces sauf une, les Montagnes boréales du nord, où la reproduction est probable. Les observations de reproduction sont absentes dans les côtes centrales et septentrionales, notamment à Haida Gwaii. Bien que cette répartition générale soit similaire à celle de The Birds of British Columbia publié en 1990, l'Atlas fournit une couverture plus complète et définitive en ce qui a trait aux relevés de reproduction dans l'aire de répartition provinciale.
Il est plus probable de trouver le Grand pic dans les systèmes de vallées et sur les plateaux intérieurs à des altitudes inférieures à 1 250 m, ce qui coïncide avec son habitat de nidification préféré, où il choisit des arbres plus grands pourvus d'un diamètre plus large pour nicher et se reposer, comparativement aux autres pic-bois (Bull et Jackson 2011). Le Grand pic est plus abondant dans les forêts intérieures de la Colombie-Britannique et les forêts plus arides de la zone biogéoclimatique côtière du sapin de Douglas que dans les forêts côtières plus humides.
Dans les forêts mixtes de l'intérieur de la Colombie-Britannique, il préfère les grands peupliers faux-trembles vivants (Populus tremuloides), souvent avec des signes visibles de décomposition (Martin et coll. 2004). Dans les forêts de l'ouest de la Colombie-Britannique, il utilise une grande diversité d'espèces d'arbres, don't bon nombre présentent des signes de champignons au coeur (Bull et Jackson 2011). Le Grand pic est généralement plus abondant dans les forêts aux densités plus élevées de bois mort et de vieux arbres et aux structures et compositions d'espèces plus complexes (Hartwig et coll. 2004, Bull et Jackson 2011).
Conservation et recommandations Les populations semblent relativement stables dans la majeure partie de la Colombie-Britannique, et une hausse récente notable dans la région de conservation des oiseaux de Northern Rockies coïncide avec la plus grande éclosion continentale du dendroctone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae) jamais enregistrée (Environnement Canada 2014, Martin et coll. 2006). Le Grand pic joue un rôle écologique crucial dans les forêts du continent, alors qu'il creuse de gros trous utilisés par un grand nombre d'animaux pour nicher et se reposer (Martin et Eadie 1999, Bull et Jackson 2011), assurant ainsi la grande productivité des sites de reproduction des canards et des rapaces (Evans et coll. 2002, Martin et coll. 2004). Le Grand pic accélère la décomposition du bois et le recyclage des éléments nutritifs, et peut aider à contrôler les populations de scolytes lors des pandémies (Bull et Jackson 2011). L'espèce peut s'accommoder d'un niveau inférieur de couverts forestiers lors des épidémies d'insectes si les arbres morts et les troncs demeurent abondants et ne sont pas soumis à l'exploitation forestière (Bull et coll. 2007) ainsi que dans les paysages suburbains où la proportion de forêts adjacentes est élevée (Blewett et Marzluff 2005). Comme il se nourrit principalement de fourmis charpentières (espèce Camponotus) et de larves de scolytes, les populations saines de grands pics ont besoin d'un réseau de structures forestières plus anciennes et diversifiées d'espèces d'arbres sains et non sains, d'arbres tombés et de chicots pour assurer la présence des proies qui constituent sa base alimentaire (Martin et coll. 2006, Bull et Jackson 2011).
Citation recommandée: Easton, W.E. 2015. Grand Pic dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PIWO&lang=fr [09 oct. 2024]
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