Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Cette grande hirondelle charmante a développé une relation très proche avec les humains dans de nombreuses parties de son aire de reproduction de l'Amérique du Nord. Par 1900, la sous-espèce « de l'est » P. subi à l'est des montagnes Rocheuses avait déjà abandonné les cavités des arbres en faveur de de logements artificiels près des foyers des humains Tarof et Brown 2013). La sous-espèce distincte « de l'ouest » P. aboricola (Behle 1968) à l'ouest des montagnes Rocheuses s'est servi de nichoirs artificiels pour la première fois en 1975, mais se sert toujours de cavités naturelles dans certaines parties de son territoire qui s'étend du sud-ouest de la Colombie-Britannique au sud de la Californie. Par 1985, elle était presque entièrement disparue de la Colombie-Britannique puisque les pilotis côtiers don't elle se servait étaient décomposés et ont été remplacés par d'autres traités au créosote, mais l'espèce s'est remise après que l'on ait fourni des nichoirs sur pilotis dans la zone intertidale (Fraser et coll. 1997, Cousens et coll. 2005, Cousens et Lee 2012). Les hirondelles noires sont des migrateurs de longues distances, hivernant dans les basses terres de l'est des Andes en Amérique du Sud; la sous-espèce qui se reproduit en Colombie-Britannique hiverne séparément, dans le sud-est du Brésil (Fraser et coll. 2012).
Répartition, abondance et habitat En Colombie-Britannique, la distribution de l'Hirondelle noire est limitée en fonction de la durée de la saison de reproduction à la limite nord de son aire traditionnelle, à de basses altitudes dans l'écoprovince Dépression de Georgia (Cousens et Lee 2012, Campbell et coll. 1997). La distribution dans son aire s'est accrue de manière substantielle durant la période de l'Atlas en raison des efforts de conservation et sa reproduction a été confirmée à de nombreux endroits sur l'île de Vancouver, aux îles Gulf et de la Sunshine Coast. En 2014, un total de 1 060 couples ont niché à 74 sites marins et 6 sites d'eau douce, soit une augmentation de 110 couples et de 12 sites par rapport à 2013; l'aire de reproduction s'étend maintenant jusqu'à la baie Barkley et l'archipel Broughton dans l'écoprovince Côtes et montagnes (Western Purple Martin Foundation 2014).
La majeure partie de la reproduction a lieu au-dessus de l'eau, dans des nichoirs situés dans des grappes, généralement sur des pilotis dans des baies, de grandes rivières et des estuaires. Ces nichoirs imitent les cavités naturelles autrefois utilisées dans des chicots près de l'eau ou dans des zones de brûlis, lesquelles ont diminué. L'oiseau a de nouveau utilisé des cavités et des nichoirs sur pilotis dans des sites d'eau douce intérieurs en 2012-2013, pour la première fois depuis 40, voire 50 ans. Le regroupement de différents nichoirs dans un même lieu minimise l'impact de l'Étourneau sansonnet, une espèce devenant envahissante et lui faisant concurrence et qui peut usurper un nichoir d'une grappe tôt au cours de la saison. L'espèce coloniale rivale, le Moineau domestique, nécessite plus d'efforts de contrôle continus (Cousens et Lee 2012).
Conservation et recommandations Le rétablissement de la population d'hirondelles noires en Colombie-Britannique à compter de seulement cinq paires connues en 1985 est grandement en partie à un effort de bénévoles, coordonnées depuis 2002 par le Programme de rétablissement et d'intendance de l'hirondelle noire de la Colombie-Britannique (Cousens et coll. 2004). La Colombie-Britannique supporte maintenant environ 15 % des 12 000 à 15 000 populations reproductrices d'hirondelles noires de l'ouest et les populations de la Colombie-Britannique maintiennent leur grande diversité génétique par des immigrations provenant de populations de départ de la côte ouest (Baker et coll. 2008). En Colombie-Britannique, les hirondelles sont limitées par la disponibilité des habitats de nidification naturels, la compétition des sites de nidification avec les moineaux domestiques et les étourneaux sansonnets introduits, le fournissement et la protection de sites de nidification artificiels et les effets du climat sur la disponibilité de la nourriture, ce qui affecte directement la survie des oisillons (Cousens et Lee 2012). L'utilisation intensive d'insecticides dans les régions agricoles est une préoccupation grandissante en raison des effets indirects potentiels aux insectes représentant l'alimentation principale de l'hirondelle (Airola et coll. 2015).
Remerciements Nous désirons reconnaître les efforts du grand nombre de bénévoles, de groupes de conservation, de commanditaires de programmes et de donateurs au cours des trois dernières décennies qui ont rendu possible le rétablissement de l'hirondelle noire en Colombie-Britannique et nous les remercions de leur participation.
Citation recommandée: Cousens, N.B.F. And Davidson, P.J.A. 2015. Hirondelle noire dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PUMA&lang=fr [05 oct. 2024]
Espèce précédente: Alouette hausse-col | Table des matières | Espèce suivante: Hirondelle bicolore |