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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le pic à poitrine rouge est l'une des quatre espèces du genre Sphyrapicus, des pics-bois qui percent les arbres afin de se nourrir de sève. Ces pics maintiennent et défendent de grands systèmes de puits de sève que d'autres espèces, comme le colibri roux, utilisent afin de s'alimenter. On postule que trois de ces quatre espèces, y compris le pic à poitrine rouge, étaient une seule espèce très répandue dans l'ensemble de l'Amérique du Nord, mais qui a été divisée par les glaciers continentaux du pléiostène et plus fragmentée encore par des barrières géographiques comme les Rocheuses. À ce point, ils ont évolué en espèces différentes qui, après le recul des glaces, sont rentrées en contact. La distribution actuelle de ces trois espèces est directement liée à leurs refuges de l'ère glaciaire. Le pic à poitrine rouge est restreint aux biomes du Pacifique de l'ouest de l'Amérique du Nord, où il est principalement un résident permanent effectuant quelques déplacements, sauf dans l'intérieur de la Colombie-Britannique où la population reproductrice est entièrement migratrice (Walters et coll. 2014).
Répartition, abondance et habitat Le Pic à poitrine rouge était largement réparti dans la chaîne Côtière et sur de plus grandes îles sur toute la longueur de la province, du nord au sud, sa distribution s'étendant vers l'est en formant une bande dans le plateau intérieur jusqu'au sillon des Rocheuses. L'Atlas a confirmé la reproduction dans trois nouvelles régions depuis la publication en 1990 de l'ouvrage The Birds of British Columbia : le bassin versant de la rivière Stikine, le long du lac Williston dans le sillon des Rocheuses du nord, et sur le plateau Cariboo. Cela est probablement attribuable à l'accroissement des efforts de relevé dans ces régions durant la période de l'Atlas, mais pourrait également représenter des expansions locales de son aire.
Le modèle des probabilités d'observation de l'Atlas a mis en évidence trois régions où il était le plus probable d'observer l'espèce : sur l'archipel Haida Gwaii, dans la Dépression de Georgia, et dans le nord de l'écoprovince Côtes et montagnes. Dans ces régions, le Pic à poitrine rouge affichait une preférence pour les forêts dominées par des pruches de l'Ouest (Tsuga heterophylla) et des douglas verts (Pseudotsuga menziesii) à plus basse altitude. L'abondance notée lors des dénombrements par point était la plus forte dans les zones biogéoclimatiques de la pruche de l'Ouest de la région côtière, des cèdres et des pruches de l'intérieur, du douglas taxifolié de la région côtière et subboréale de l'épicéa, et était quatre fois plus élevée sous 250 m d'altitude qu'au-delà de cette altitude.
La majorité des cavités de nid sont creusées dans des feuillus d'espèces très variées (Campbell et coll. 1990). L'oiseau est généralement observé près de plans d'eau. Il se nourrit de la sève d'une variété de conifères et de feuillus; les insectes sont une source d'alimentation essentielle pour les oisillons (Walters et coll. 2014).
Conservation et recommandations Il n'existe aucune préoccupation de conservation majeure pour cette espèce, bien qu'elle soit sujette à des fluctuations à court terme irrégulières (Environnement Canada 2011). Les scénarios des projections de changements climatiques effectueront probablement des changements à la répartition des types de forêts en Colombie-Britannique (Hamann et Wang 2006, Pojar 2010). Il existe déjà des indications que le pic maculé, plus agressif, l'emporte sur le pic à poitrine rouge par l'entremise de ses comportements d'agression et d'une hybridation asymétrique dans les types de forêts plus secs (Seneviratne et coll. 2012).
Le trio de Sphyrapicus de la Colombie-Britannique forme des zones hybrides qui fournissent des repères utiles à la prévision des réponses des oiseaux aux changements climatiques et de la couverture forestière (Seneviratne et coll. 2016); il serait donc très édifiant pour les ornithologues futurs de surveiller ces trois espèces en conséquence.
Citation recommandée: Davidson, P.J.A and Seneviratne, S. 2015. Pic à poitrine rouge dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RBSA&lang=fr [22 avr. 2025]
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