Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Les cris forts et rauques et le cou brun-roux distinct de ce nicheur normalement solitaire sont bien connus des personnes qui vivent près de lacs dans une grande partie de l'intérieur de la Colombie-Britannique. À l'occasion, on observe des colonies éparses. La distribution de nidification de l'espèce est circumpolaire aux latitudes tempérées du nord. En Amérique du Nord, elle englobe la forêt boréale depuis les chaînes de l'Alaska jusqu'aux Grands Lacs, le nord des montagnes Rocheuses et le nord des Grandes plaines. Les nicheurs nord-américains hivernent brièvement le long des côtes du Pacifique et de l'Atlantique et sur les Grands Lacs (Stout et Nuechterlein 1999).
Répartition, abondance et habitat La distribution de nidification pendant la période de relevé de l'Atlas a été relativement étendue dans les zones du centre et du sud à l'est des montagnes côtières, et plutôt clairsemée dans tout le nord, sauf dans les basses terres de la rivière de la Paix, où elle était plus répandue. L'aire de nidification pendant la période de relevé de l'Atlas semble être grosso modo la même que lorsque The Birds of British Columbia a été publié en 1990.
Les données de l'Atlas indiquent que ce grèbe n'était commun nulle part, mais la modélisation de la probabilité d'observation a indiqué que la probabilité de le trouver était la meilleure dans les écoprovinces Intérieur centre, Intérieur subboréal sud et à l'extrémité nord des écoprovinces Montagnes boréales du nord et Plaines de la taïga, et dans une zone étroite dans le sillon des montagnes Rocheuses du sud. Il semble que l'on trouve le Grèbe jougris moins fréquemment dans les parties les plus éloignées du centre-sud de la province que ce qu'indique The Birds of British Columbia. Cette espèce des terres humides n'est pas bien échantillonnée par le dénombrement par point, et on a recueilli trop peu de données pour tirer des conclusions fermes au sujet de son abondance.
Les habitats de nidification qu'il préfère comprennent des lacs d'eau douce peu profonds avec beaucoup d'eau libre pour lui rendre plus facile de prendre son essor (une distance de course de 50 à 60 mètres est normale lorsqu'il n'y a pas de vent; Stout et Nuechterlein 1999). Les nids peuvent être ancrés à de la végétation émergée ou submergée et peuvent être mis à l'abri parmi les plantes ou exposés en eau libre. Ces caractéristiques à plus fine échelle des terres humides sont des déterminants plus importants de la nidification que les types d'habitats généraux.
Conservation et recommandations Le Grèbe jougris n'est pas un oiseau préoccupant en matière de conservation au plan provincial ou national. Les populations nicheuses peuvent avoir diminué dans les parties sud de la province. Des relevés plus intensifs et une comparaison avec les données historiques (p. ex., Campbell et coll. 1990) sont recommandés pour ces régions.
Citation recommandée: Howie, R. 2015. Grèbe jougris dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RNGR&lang=fr [13 sept. 2024]
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