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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La grue du Canada est l'un des oiseaux les plus spectaculaires et ravissant dont les migrations impressionnantes et le cri roulant préhistorique ont enchanté les gens pendant des siècles. Elle est une fantastique messagère du printemps puisqu'elles ruissellent dans les vallées de l'intérieur de la Colombie-Britannique et au nord le long de la côte, criant au cours de la nuit, un rappel que l'hiver tire à sa fin. Après leur arrivée dans leur territoire de nidification traditionnel, elles se nourrissent calmement avant que les paires se dispersent pour se reproduire. La grue du Canada peut être un résident permanent ou des migrateurs de longues distances à l'intérieur de l'Amérique du Nord. L'importance culturelle de la grue du Canada est soulignée par une interprétation Haida du nom Delkatla, d'où le nom du refuge faunique Delkatla de l'archipel Haida Gwaii, qui veut dire : « lieu où les grues dansent »; ce lieu est l'une des aires de reproduction traditionnelles.
Trois sous-espèces migratoires sont probablement retrouvées en Colombie-Britannique. Aux fins de conservation et de gestion, elles sont divisées en trois populations séparées qui suivent les itinéraires migratoires traditionnels : la population du Pacifique qui migre du nord au sud de la côte Pacifique est composée de la grue du Canada naine (G. c. canadensis); la population de la vallée centrale est principalement composée de la grue du Canada géante (G. c. tabida) qui se reproduit de la Californie à la Colombie-Britannique (dans l'intérieur, la vallée du bas Fraser et le nord de l'île de Vancouver); et la population du mi-continent qui migre dans les voies migratoires du Pacifique, du Centre et du Mississippi et on la retrouve aussi dans le nord-est de la Colombie-Britannique. On croyait que la population mi-continentale était composée d'un mélange de grues du Canada (G. c. rowani), de naines et de géantes, mais des études génétiques récentes ont remis en question la validité de la première dans cette population (CFWMGBTC 2006, Gerber et coll. 2014).
Répartition, abondance et habitat La Grue du Canada est assez répandue dans les régions du centre, du nord-est et dans certaines régions côtières de la province, et tout le long du sillon des Rocheuses de la Colombie-Britannique. Les éléments de preuve de l'Atlas confirment la distribution connue lorsque l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié en 1990 et celle prédite dans Gebauer (2004), à l'exception des bassins des rivières Skeena et Nass où aucun oiseau nicheur n'a été observé durant les relevés de l'Atlas. Les écoprovinces Intérieur centre (en particulier le plateau Cariboo ponctué de zones humides), Plaines de la Taïga, Plaines boréales, et Côtes et montagnes comprennent toutes de vastes zones où il y a de fortes chances d'observer cette grue.
Les régions affichant la plus forte abondance de grues du Canada nicheuses en Colombie-Britannique sont l'archipel Haida Gwaii et les zones continentales adjacentes. Elle est plus répandue, mais de façon moins abondante dans les plateaux de l'intérieur centre et dans les basses terres de la rivière Fort Nelson.
La Grue du Canada niche près d'estuaires de rivières et dans les basses terres humides côtières, et dans l'intérieur, à des altitudes basses et moyennes, dans des prairies humides non perturbées, des tourbières d'eau douce, des marais, des prés, des fondrières et la toundra humide.
Conservation et recommandations Bien qu'il existait des préoccupations de conservation pour certaines populations dans le passé, les populations de grues du Canada en Amérique du Nord ont beaucoup augmenté depuis les années 1970, y compris en Colombie-Britannique et donc, l'espèce n'est plus considérée menacée dans la province, ce qui était le cas jusqu'à récemment. Les changements aux habitats, y compris la perte de terres humides et les projets de développement, et les perturbations humaines demeurent des menaces locales; la dépendance sur la reproduction sélective et les aires d'hivernage et de rassemblement rajoutent à la vulnérabilité intrinsèque de la grue. Les études normales d'aires de reproduction principales sont toujours nécessaires afin de mieux déterminer les nombres des populations des sous-espèces et aussi les sites de nidification de la province (Gebauer 2004).
Citation recommandée: Hearne, M.E. 2015. Grue du Canada dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=SACR&lang=fr [19 mars 2025]
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