Indices de nidification |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le chant de l'Alouette des champs, une douce mélodie chantée à partir de l'apogée et tout au long de sa descente de son vol de parade vertigineux, est l'un des sons naturels les mieux connus du monde. Il a inspiré des gens de toutes les origines depuis des siècles, dont le plus célèbre peut être le poète Percy Shelley qui a écrit le poème « Ode à une Alouette » en 1820. Le chant de l'oiseau est tellement évocateur que les émigrants européens ont par le passé transposé des populations jusqu'à des destinations aussi éloignées que la Nouvelle-Zélande, l'Australie, Hawaii et l'Amérique du Nord continentale, y compris la Colombie-Britannique.
L'aire de répartition naturelle de l'oiseau couvre la région paléarctique de l'Europe et de l'Asie. En Amérique du Nord, la sous-espèce d'Asie du nord-est se reproduit dans l'extrême nord-ouest de l'Alaska et se retrouve comme espèce errante le long de la côte du Pacifique. On a tenté à au moins dix reprises d'introduire des sous-espèces européennes dans différentes parties du Canada et des États-Unis, mais seulement deux ont réussi à s'établir, en l'occurrence celle qui a été introduite en Colombie-Britannique par la British Columbia Natural History Society (avec le soutien financier du gouvernement provincial) au début des années 1900, et celle d'Hawaii (Campbell et coll. 1997a).
Répartition, abondance et habitat Les relevés de l'Atlas de l'Alouette des champs provenaient uniquement de la péninsule de Saanich du sud-est de l'île de Vancouver, de quatre parcelles discrètes d'habitats à l'intérieur d'une aire totale mesurant environ 10 kilomètres du nord au sud et jusqu'à 6 kilomètres d'est en ouest. L'Aéroport international de Victoria était le site le plus proche, et les Martindale Flats le plus méridional. Cette aire d'occurrence est fortement réduite par rapport au début des années 1960, lorsqu'une population de pointe estimative d'environ 1 000 oiseaux était largement distribuée sur l'ensemble de la péninsule de Saanich et à d'autres endroits éparpillés dans le sud-est de l'île de Vancouver (Stirling et Edwards 1962). La reproduction pendant la période de l'Atlas a été confirmée à un endroit, et elle était probable dans trois autres parcelles de 10 km, d'après le comportement de vols de parade territoriale persistants affichés par les mâles.
Le dénombrement par site maximum signalé pendant la période de l'Atlas était de sept oiseaux paradant à l'Aéroport international de Victoria. Cependant, les recherches sur le site n'étaient pas très poussées, et si ce n'est des mâles nicheurs qui exécutent le vol de parade en chantant, les Alouettes des champs sont discrètes au printemps et en été et passent une grande partie du temps sur le sol cachées par la végétation. L'estimation la plus récente de la population était de 100 à 200 individus à l'été 2007 (Slagboom 2007). La diminution de la population depuis les années 1960 est principalement attribuée à la perte d'habitat (Campbell et coll. 1997b).
Les Alouettes des champs nicheuses préfèrent des prairies de graminées courtes et des habitats cultivés, y compris des champs d'herbe tondue à ras autour de l'Aéroport international de Victoria, des champs agricoles en jachère et des champs de bulbes cultivés (jonquilles), notamment ceux sur lesquels les jonquilles sont encore en fleur.
Conservation et recommandations Un supplément alimentaire a été fourni pendant le froid hiver de 1968-1969, lorsque la population a culminé (Stirling et Beckett 1969). Plus récemment, un programme de gestion coopérative a été lancé entre la Victoria International Airport Authority et la Victoria Natural History Society afin d'améliorer l'habitat pour les Alouettes des champs sur les terrains de l'aéroport qui se trouvent à l'extérieur de la zone d'exploitation aéroportuaire clôturée proprement dite, au moyen d'activités comme la modification des régimes de tonte (Slagboom 2007).
Remerciements Barbara Begg et David Stirling ont formulé des commentaires et fourni des références qui ont amélioré ce rapport.
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Alouette des champs dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=SKLA&lang=fr [17 sept. 2024]
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