Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce rallidé mystérieux est plus souvent entendu qu'aperçu, mais la patience requise afin d'attendre qu'une marouette de Caroline émerge de la végétation camouflante est grandement récompensée par un oiseau éblouissant à bec jaune vif, visage noir, cou gris doux et des plumes sous-caudales blanches. Les marouettes de Caroline crient fréquemment au crépuscule et après la tombée de la nuit, donc les recherches par ouïe tardive d'habitats convenables au début de l'été sont une méthode efficace de déterminer sa présence. Les marouettes de Caroline se reproduisent dans la majorité de la forêt boréale, les Grands Lacs, les Prairies et dans la majorité des bassins de l'ouest de l'Amérique du Nord et migrent sur de distances assez longues afin d'hiverner dans les terres humides convenables le long des côtes du Pacifique de l'Atlantique et du Golfe du Mexique et en Amérique centrale, aux Caraïbes et dans le nord de l'Amérique du Sud (Melvin et Gibbs 2012).
Répartition, abondance et habitat La Marouette de Caroline est répandue à des altitudes basses à moyennes dans la majeure partie de l'intérieur de la Colombie-Britannique, à l'est de la chaîne Côtière et dans la Dépression de Georgia, y compris dans les plaines du nord-est. L'Atlas a cartographié une distribution provinciale similaire à celle présentée dans The Birds of British Columbia publié en 1990, ce qui n'indique aucun changement dans son aire globale; toutefois, certaines lacunes relatives à sa distribution ont pu être comblées, en particulier dans les basses terres de la rivière de la Paix, dans le bassin de drainage de la rivière Lillooet, dans le plateau intérieur et dans le sillon des Rocheuses.
Les plus vastes aires affichant des probabilités d'observation plus élevées correspondent aux grappes les plus denses de sa distribution, sur les plateaux de l'écoprovince Intérieur centre et dans l'ensemble des basses terres de la rivière de la Paix. On note des valeurs de Pobs élevées plus locales dans les systèmes de vallées des écoprovinces Intérieur sud et Montagnes intérieures du sud, et le modèle des Pobs met aussi en évidence une étendue recouvrant les basses terres de la rivière Fort Nelson dans les Plaines de la Taïga comme l'une des régions où il est le plus probable de rencontrer l'espèce. La Marouette de Caroline est assez commune et de ce fait, les dénombrements par point aléatoires sont une technique d'échantillonnage adéquate (ce qui n'est pas le cas pour d'autres râles). Les données des dénombrements par point révèlent les plus fortes abondances dans l'intérieur centre et plus localement, dans l'intérieur sud, à des altitudes situées entre 250 et 500 m (zones humides de fond de vallée). L'abondance est légèrement inférieure dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga.
La Marouette de Caroline utilise une grande variété de zones humides, d'eau douce et saumâtre, éphémères ou permanentes, notamment des marais, des lacs, des champs inondés, des saules arbustifs, des fossés de drainage ou encore des étangs d'épuration, comportant généralement une haute végétation émergente, en particulier des massettes (Typha latifolia), des scirpes (Scirpus), des roseaux (Phragmites) ou du carex (Cyperaceae).
Conservation et recommandations Les populations de marouettes de Caroline sont stables dans la majorité du territoire de l'espèce, y compris en Colombie-Britannique. La préoccupation principale est le maintien d'un réseau de terres humides dans l'ensemble des aires de migration et d'hivernage : la perte et la modification d'habitats de terres humides, surtout le long des itinéraires de migration des États-Unis est une préoccupation. Elle est aussi très chassée, mais les effets au niveau des populations ne sont pas bien étudiés (Melvin et Gibbs 2012).
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Marouette de Caroline dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=SORA&lang=fr [09 oct. 2024]
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