
Photo: Alan Burger
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Chevalier solitaire est unique parmi les oiseaux de rivage nord-américain parce qu'il niche dans des arbres, en utilisant les anciens nids de passereaux de plus grande taille, notamment le Merle d'Amérique. Fidèle à son nom, l'espèce niche dans des endroits largement dispersés et migre seul ou en petits groupes. En raison de sa nature solitaire et généralement réservée, bien que les oiseaux nicheurs puissent réagir bruyamment à des intrusions sur leur territoire, il passe souvent inaperçu, et on sait peu de choses au sujet de sa nidification et de son cycle biologique (Campbell et coll. 1990, Moskoff 2011). L'espèce niche dans les forêts boréales et de haute altitude du Canada et de l'Alaska, et hiverne dans les tropiques, depuis le nord du Mexique vers le sud à travers une grande partie de l'Amérique du Sud.
Répartition, abondance et habitat Les résultats de l'Atlas ont confirmé le tableau peint par Campbell et coll. (1990) de lieux de nidification éparpillés à de faibles densités à travers une grande partie de la Colombie-Britannique, sauf dans les régions côtières, avec des concentrations sur le plateau Chilcotin et dans les basses terres de la rivière de la Paix et Fort Nelson. Les données de l'Atlas indiquent de nombreux autres relevés de nidification et une répartition de reproduction bien plus étendue en Colombie-Britannique que celle qui était connue lorsque The Birds of British Columbia a été publié en 1990, probablement en raison de l'accroissement de l'effort de recherche dans des régions plus éloignées où cette espèce niche souvent.
Le Chevalier solitaire est un nicheur peu commun et largement dispersé en Colombie-Britannique, même dans les zones à plus forte concentration. Le modèle des probabilités d'observation indique qu'on le trouve le plus facilement dans l'écoprovince Plaines de la taïga, ce qui va quelque peu à l'encontre de la distribution des relevés de nidification confirmés et des renseignements sur l'abondance émanant du dénombrement par point, ce qui donne à penser que l'oiseau est plus commun dans les écoprovinces Intérieur centre et Montagnes boréales du nord. Les données de l'Atlas étendent la tranche d'altitude de la saison de nidification de l'espèce au-dessus et en dessous de 550 mètres - 1 700 mètres dans Campbell et coll. (1990), la plus forte abondance selon le dénombrement par point se situant dans la tranche de 1 500 à 1 750 mètres, avec des nombres appréciables également dans celle de 250 à 750 mètres. La faiblesse des efforts d'échantillonnage à des altitudes plus élevées et dans les habitats de nidification relativement inaccessibles du nord-ouest de la Colombie-Britannique peuvent avoir entraîné une sous-estimation de l'abondance à ces endroits.
Les données de l'Atlas ont confirmé l'utilisation de tourbières boréales et à haute altitude, de muskegs et de petits étangs en bordure de forêts comme sites de nidification, dominés par des espèces d'épicéas (Picea), de saules (Salix) et de bouleaux (Betula). Le Chevalier solitaire chasse des invertébrés aquatiques le long des rives de petits plans d'eau (Moskoff 2011).
Conservation et recommandations En raison de sa distribution clairsemée, de son comportement souvent discret et de sa nature solitaire, on sait peu de choses au sujet des nombres ou des tendances de la population, mais la perte d'habitat (sur les lieux de nidification, de migration ou d'hivernage) ne devrait pas avoir d'incidences considérables sur la population; cependant, la perte de forêts boréales par suite d'opérations récentes d'exploitation forestière pourrait influer sur l'habitat de nidification (Moskoff 2011, Andres et coll. 2012). Le Chevalier solitaire est réputé avoir une population sûre dans le monde et au Canada, et on considère qu'il n'est pas en péril dans la province. Les relevés de l'Atlas ont étendu son aire de reproduction connue en Colombie-Britannique et établi une base de référence valable, bien quelque peu incomplète, pour la future surveillance de la population.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Chevalier solitaire dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=SOSA&lang=fr [11 févr. 2025]
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