Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Avec son plumage nuptial à ventre tacheté; ses mouvements montants, descendants et vacillants le long de l'eau; et ses battements d'ailes raides et bégayants; le chevalier grivelé est facile à reconnaître. Il est le chevalier reproducteur le plus répandu en Amérique du Nord et en Colombie-Britannique et peut être retrouvé dans une grande variété de rivages aquatiques et d'eau douce. Une « espèce soeur » très apparentée, le chevalier guignette (Actitis hypoleucos), rempli une niche écologique semblable en Eurasie. Contrairement à la majorité des oiseaux, les femelles chevalier grivelé sont plus grandes que les mâles et prennent le rôle principal lors de la reproduction : elles arrivent aux sites de reproduction avant les mâles, défendent le territoire, attirent les mâles avec des expositions et pourraient copuler avec plus d'un mâle par saison (Reed et coll. 2013).
La reproduction se produit dans la majorité de l'Amérique du Nord, de la lisière arctique des arbres au sud des États-Unis (Reed et coll. 2013). Les chevaliers grivelés ont tendance à migrer au sud de leur aire de reproduction (quoique quelques-uns y demeurent) afin d'hiverner dans un grand territoire allant du sud des États-Unis à l'Amérique Centrale et comprennent aussi l'Amérique du Sud et d'îles des Antilles, des Bahamas et Galapagos. Elle est une espèce reproductrice répandue et migratrice assez commune en Colombie-Britannique et quelques individus hivernants parfois autour des rives de la mer des Salish (Campbell et coll. 1990).
Répartition, abondance et habitat Des preuves de reproduction ont été recueillies dans la majeure partie de la Colombie-Britannique et on note des concentrations dans le tiers sud de la province, le plateau central et les Plaines boréales. Campbell et coll. (1990) indiquent une distribution de la reproduction similaire et il n'y a aucune preuve de changement important depuis les années 1980. Donnant une indication de l'adaptabilité de cette espèce et de son utilisation généralisée de l'habitat, les relevés de l'Atlas ont révélé que sa reproduction avait aussi bien lieu au niveau de la mer qu'à plus de 2 100 m d'altitude et qu'elle était répartie de façon assez uniforme dans les nombreuses zones biogéoclimatiques. La probabilité d'observation et l'abondance déterminée en fonction des données des dénombrements par point sont assez uniformes dans la province, à l'exception de valeurs faibles notées dans les régions montagneuses les plus hautes et dans certaines parties d'îles côtières.
Le Chevalier grivelé niche le long de rives maritimes et d'eau douce dans une grande variété d'habitats. Les conditions essentielles des territoires de nidification semblent être un habitat littoral (pour se nourrir, boire, se baigner et s'afficher), semi-ouvert pour la nidification et des parcelles de végétation dense pour couvrir sa nichée (Reed et coll. 2013). Les zones à l'abri des prédateurs, telles que de vastes plages ouvertes ou des îles de lac, de rivière ou d'océan, sont souvent privilégiées. Son nid est une coupe ou un creux garni d'herbes et d'autres matériaux, et se trouve généralement à proximité d'une végétation donnant de l'ombre ou sous cette végétation et à 100 m du bord de l'eau (Campbell et coll. 1990, Reed et coll. 2013).
Conservation et recommandations Différents indicateurs de populations peuvent donner des nombres et des tendances variant grandement et qui sont parfois contradictoires : tandis que la tendance est considérée stable à environ 660 000 oiseaux (Andres et coll. 2012), les données du Relevé des oiseaux nicheurs sous-entendent que le nombre de chevaliers grivelés ont diminué depuis 1970 dans la majorité de son territoire, y compris certaines parties du Canada, bien qu'il semble stable en Colombie-Britannique; les causes de ce déclin ne sont pas connues (Environnement Canada 2011, Reed et coll. 2013). Avec des données provenant de centaines de lieux, l'Atlas de 2008 à 2012 fournit une bonne base quantitative afin de suivre les changements futurs dans la répartition et l'abondance de chevaliers grivelés de la province.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Chevalier grivelé dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=SPSA&lang=fr [09 oct. 2024]
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