Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Moucherolle des aulnes et le Moucherolle des saules constituent une paire d'espèces et de genres que l'on peut confondre lorsque vient le temps de les identifier. Comme leur apparence est presque identique, seuls leurs chants permettent de les distinguer. Combinés pendant des années sous le nom de « Moucherolle de Traill », ces deux types de moucherolles ont été divisés en espèces séparées à la suite de recherches menées par Robert Stein dans la région de Cariboo située en Colombie-Britannique (Stein 1963). Le Moucherolle des aulnes, celui qui niche le plus au nord dans cette paire d'espèces, occupe une vaste aire de reproduction, majoritairement dans le biome forestier du nord, de l'ouest de l'Alaska jusqu'à la côte de l'Atlantique, et du sud jusque dans le sud des Appalaches. Il migre sur de très longues distances afin d'hiverner dans le sud du Mexique jusqu'en Argentine.
Répartition, abondance et habitat Le Moucherolle des aulnes se reproduit dans le nord et le centre de la Colombie-Britannique, mais est absent de l'archipel Haida Gwaii, de l'île de Vancouver et de la zone continentale côtière située au sud du chenal Douglas et du bras Kitimat. Il n'est pas reconnu pour se reproduire dans la partie méridionale de la province située au sud du plateau Cariboo et dans la vallée du fleuve Columbia autour de la ville de Revelstoke située au 51e parallèle. On relève toutefois un certain nombre d'observations de mâles chanteurs sur le territoire de la vallée Nicola et du sud-est de la Colombie-Britannique. Une reproduction occasionnelle dans ces régions y est donc très possible. Comme il n'y a que peu de changement, voire aucun, dans l'aire de répartition décrite dans l'étude de Campbell et coll. (1997), on pense aujourd'hui que certaines des mentions citées par ces auteurs dans la zone côtière méridionale de la Colombie-Britannique sont erronées.
La probabilité d'observation de cette espèce est uniformément plus élevée dans les écoprovinces des Plaines de la taïga et des Plaines boréales, particulièrement la première, qui abrite également l'abondance locale la plus élevée selon les dénombrements ponctuels; Campbell et coll. (1997) ont également constaté que les Plaines de la taïga comportaient les taux les plus élevés d'observation. Des parcelles d'abondance secondaires sont par ailleurs constatées sur le plateau intérieur et autour du sillon des montagnes Rocheuses où les écoprovinces de l'Intérieur subboréal, du Centre boréal et du Sud intérieur convergent. L'espèce est plus courante entre 250 et 1 000 m d'altitude, et est rarement observée au-dessus de 1 250 m d'altitude.
Elle occupe les fourrés d'arbustes à feuillage ou de petits arbres tels que l'aulne (Alnus), le saule (Salix) et le bouleau (Betula) qui sont situés habituellement, mais pas toujours, dans les zones humides près des étangs, des lacs ou des ruisseaux. Il utilise également les bosquets d'arbustes dans les zones sèches, par exemple le long des emprises de chemin de fer. Le Moucherolle des aulnes et le Moucherolle des saules semblent démontrer peu de différence dans leur préférence d'habitat où leurs aires de répartition se chevauchent.
Conservation et recommandations Selon la base de données du Relevé des oiseaux nicheurs (Sauer et coll. 2014), le Moucherolle des aulnes a connu un déclin à long terme à l'échelle du continent; en outre, les déclins récents dans la région de conservation des oiseaux des Plaines boréales de la taïga pourraient s'avérer une source de préoccupation (Environnement Canada 2011). Toutefois, comme le Moucherolle des aulnes est encore l'un des oiseaux les plus abondants dans le nord de la Colombie-Britannique et dans les zones avoisinantes et que ses populations augmentent de plus en plus au fil du temps dans certaines parties de son aire de répartition, l'espèce ne soulève aucune inquiétude importante en matière de conservation.
Citation recommandée: Weber, W.C. 2015. Moucherolle des aulnes dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=ALFL&lang=fr [09 oct. 2024]
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