Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Avec son aller-retour migratoire annuel de l'Arctique à l'Antarctique, chaque Sterne arctique connaît probablement plus d'heures de soleil par année que toute autre espèce sur la planète. La Sterne arctique a une aire de nidification circumpolaire qui couvre les régions arctique et subarctique de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie. En Amérique du Nord, elle niche dans la toundra et le long de la côte Atlantique jusqu'à Cape Cod (Hatch 2002); et du côté ouest, près des lacs intérieurs jusqu'au nord-ouest de la Colombie-Britannique et à des sites côtiers isolés de la mer des Salish (Manuwal et coll. 1979, Mlodinow et coll. 2006).
Répartition, abondance et habitat En Colombie-Britannique, l'espèce niche surtout dans la région nord-ouest de la province (écoprovinces des Montagnes de l'Alaska du Sud et des Montagnes boréales du Nord, et nord de l'écoprovince Côte et montagnes), quoique des couples isolés aient également niché dans les écoprovinces de l'intérieur central et de la dépression de Géorgie durant la période de collecte des données de l'Atlas. En Colombie-Britannique, les mentions de nidification font surtout état de couples individuels, et à l'occasion, de toutes petites colonies de moins de dix couples (Campbell et coll. 1990, observations personnelles de D.F. Fraser).
Selon l'Atlas et Campbell et coll. (2009), l'aire de répartition couvrirait une plus grande part du nord de la Colombie-Britannique qu'on le croyait en 1990, à la publication de The Birds of British Columbia. La nidification dans l'intérieur central a été documentée pour la première fois en 2009, mais a probablement lieu depuis 2006 (Campbell et coll. 2009). Le couple qui niche dans la dépression de Géorgie a été documenté pour la première fois durant la période de collecte de données de l'Atlas.
La nidification a lieu à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu'au-dessus de la ligne des arbres (1 500 m). La probabilité d'observation la plus élevée se trouve dans l'extrême nord-ouest de la province, le long des rivières et de leurs affluents qui se jettent dans le Pacifique, avec une probabilité moins élevée près des lacs de haute altitude des monts Omineca-Cassiar, plus à l'est.
Conservation et recommandations La majorité de la population de cette espèce en Colombie-Britannique habite des régions d'eau douce isolées qui sont peu touchées par les menaces. Il n'y a donc aucune préoccupation majeure en ce qui touche à la conservation à l'échelle provinciale. Certaines colonies du Canada arctique et atlantique qui s'alimentent dans la mer manifestent des signes de déclin ou d'abandon (Environnement Canada 2011).
Citation recommandée: Fraser, D.F. 2015. Sterne arctique dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=ARTE&lang=fr [04 déc. 2024]
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