Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Cette paruline est facile à identifier par son plumage à stries vives et son comportement d'alimentation étrange. Elle est unique en Amérique du Nord parmi les pouillots siffleurs puisqu'elle se faufile le long de troncs d'arbres et de grandes branches de façon semblable à une sittelle torchepot. Elle glane aussi des insectes dans le feuillage des arbres, une technique d'alimentation plus classique pour les parulines. Son chant aigu et fin n'est pas aussi distinct que son apparence ou son comportement. Les parulines noires et blanches se reproduisent à travers la majorité des régions est de l'Amérique du Nord : de la côte Atlantique des Maritimes, vers le sud en passant par la ceinture de forêts tempérées et vers l'ouest en passant par la forêt boréale aux montagnes Rocheuses. La paruline migre sur des distances courtes à moyennes et hiverne dans une vaste région qui s'étend des plaines côtières du sud et des Antilles à travers le Mexique et l'Amérique Centrale jusque dans le nord de l'Amérique du Sud (Kricher 2014).
Répartition, abondance et habitat La Paruline noir et blanc se trouve presque exclusivement à l'est des Rocheuses, principalement dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga et dans les principales vallées riveraines adjacentes, allant bien au-delà des contreforts des Rocheuses dans l'écoprovince Intérieur subboréal. Son aire de reproduction est très similaire à celle connue lorsque The Birds of British Columbia a été publié en 2001. Tout élargissement de l'aire est probablement lié aux efforts accrus des observateurs durant la période de relevé de l'Atlas.
Les valeurs de la probabilité d'observation étaient les plus élevées dans les basses terres de Fort Nelson, avec des valeurs légèrement plus basses dans les basses terres de la rivière de la Paix. Les données du dénombrement par point indiquaient que l'abondance ne différait pas entre les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga. L'espèce était le plus souvent observée à des altitudes situées entre 250 et 500 m. Ces chiffres correspondent de près aux caractéristiques sur l'abondance et l'altitude décrites dans Campbell et coll. (2001), qui estimaient que l'espèce se trouvait en plus grand nombre dans l'écoprovince Plaines de la Taïga.
Dans son aire principale comprenant des forêts à faible altitude dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaine de la Taïga, l'espèce a été observée dans des forêts de feuillus et mixtes. L'espèce privilégie les peuplements matures, mais se trouve également dans des peuplements plus jeunes au stade de perchis, dans des broussailles et sur les lisières. L'humidité du site semble être importante : des eaux stagnantes pourraient ou non se trouver aux alentours, mais la végétation au sol est une caractéristique des sites humides (Campbell et coll. 2001). La présence de grands saules (Salix ) est un bon indicateur de l'habitat de la Paruline noir et blanc (Enns et Siddle 1996, Phinney 1998). Elle construit son nid sur le sol, habituellement à la base d'un arbre ou d'une bûche tombée.
Conservation et recommandations La paruline noire et blanche n'est pas une préoccupation de conservation en Colombie-Britannique ou au Canada. Les tendances du Relevé canadien des oiseaux nicheurs sont généralement stables. Bien que son habitat de reproduction preféré continue d'être dégagé aux fins du développement industriel ou agriculturel, l'affinité entre cette espèce et les habitats riverains (qui sont souvent protégés) et sa tolérance pour les lisières et les forêts plus jeunes sous-entend que la perte d'habitats en Colombie-Britannique n'est pas considérée comme une menace importante.
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Paruline noir et blanc dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BAWW&lang=fr [05 oct. 2024]
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