Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Figurant parmi les passereaux les plus populaires, la Mésange à tête noire est particulièrement bien connue pour fréquenter les mangeoires d'oiseaux. Cette espèce nord-américaine occupe les forêts mixtes et de feuillus des côtes du Pacifique et de l'Atlantique et du sud de la forêt boréale jusqu'au sud des montagnes Rocheuses et des Appalaches. Il s'agit en outre d'une espèce non migratrice. Ainsi, afin de s'adapter aux journées froides et courtes de l'hiver qui peuvent être très exigeantes pour elles sur le plan énergétique, les populations du nord ont la capacité de diminuer la température de leur corps (un phénomène qu'on appelle l'hypothermie contrôlée) afin d'économiser beaucoup d'énergie (Foote et coll. 2010). Grâce à sa mémoire spatiale extraordinaire qui lui permet de retrouver où elle a caché sa nourriture, la Mésange à tête noire éparpille ses réserves ici et là, entreposant des milliers de graines dans différents endroits.
Répartition, abondance et habitat Sur les quatre espèces de mésanges présentes en Colombie-Britannique, la répartition de la Mésange à tête noire est la plus considérable, sauf dans les régions côtières, où elle est essentiellement absente de l'île de Vancouver, des îles Gulf, de l'archipel Haida Gwaii et d'une majeure partie du nord continental de la Sunshine Coast. La concurrence pour les ressources avec la Mésange à dos marron peut en partie expliquer son absence sur la côte; bien que les deux espèces fréquentent les mêmes régions, elles exploitent des microhabitats différents. Les eaux libres ne font probablement pas obstacle à la dispersion de l'espèce, puisque de nombreux oiseaux dotés d'une charge alaire similaire sont présents sur des îles au large. Cette anomalie de répartition demeure une question intrigante qui nécessite une enquête plus approfondie. Bien que la répartition provinciale ait peu changé depuis la parution de The Birds of British Columbia en 1997, l'intensification de l'échantillonnage durant la période couverte par l'Atlas a contribué à combler les lacunes de distribution dans l'écoprovince de l'Intérieur subboréal.
Le modèle de probabilité d'observation et les dénombrements ponctuels de l'Atlas indiquent un modèle d'abondance spatiale complexe. L'abondance locale la plus élevée avec une certaine marge d'avance se trouve dans la basse vallée du Fraser de l'écoprovince de la dépression de Géorgie, ce qui contraste avec les résultats de Campbell et coll. (1997) qui avaient constaté que l'espèce était plus nombreuse dans les écoprovinces du Sud intérieur et des Montagnes intérieures du sud. Certaines valeurs d'abondance modérée de l'Atlas ayant été relevées dans des systèmes de vallées de ces écoprovinces sont similaires à celles qui ont été observées dans les basses terres de la rivière de la Paix situées dans l'écoprovince des Plaines boréales et sur le plateau intérieur et le bassin versant de la rivière Skeena situé dans l'écoprovince de l'Intérieur subboréal. Cette mésange préfère les basses altitudes et sa présence est plus commune à moins de 750 m.
La Mésange à tête noire fréquente une grande diversité d'habitats et préfère les boisés mixtes de feuillus et de conifères et les boisés de feuillus, particulièrement les habitats riverains et, surtout, les peuplements de peupliers de l'Ouest (Populus trichocarpa) et les bois composés de bouleaux (Betula) et d'aulnes (Alnus).
Conservation et recommandations La Mésange à tête noire est exposée aux fluctuations de populations; bien que le nombre d'individus semble légèrement augmenter dans les parties orientales de son aire de répartition, l'espèce affiche un déclin général dans l'ouest de celle-ci (Foote et coll. 2010). En Alaska, l'espèce a connu un taux élevé de cas de troubles de la kératine aviaire, une maladie émergente qui cause des malformations apparentes du bec (Handel et coll. 2010). Bien que cet oiseau généraliste de forêt puisse s'adapter aux habitats perturbés et de banlieues comportant des sites de nidification propices (y compris des nichoirs) et des quantités de proies suffisantes pour les juvéniles, des recherches menées dans le nord de la Colombie-Britannique suggèrent que les habitats perturbés (par la coupe d'arbres) sont de plus piètre qualité et comportent moins d'individus que les habitats qui ne le sont pas (Fort et Otter 2004).
Citation recommandée: Wright, K.G. 2015. Mésange à tête noire dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BCCH&lang=fr [04 déc. 2024]
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