Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce viréo à couleurs vives est facile à reconnaître par sa tête bleu-gris et ses « lunettes » blanches. Pendant environ quarante ans, le viréo à tête bleue était considéré comme une sous-espèce du complexe de viréon solitaire, mais son statut d'espèce entière a été rétabli depuis (Banks et coll. 1997). L'espèce se reproduit de la côte Atlantique vers le sud le long des Appalaches et dans l'ouest à travers les forêts tempérées et le sud des forêts boréales jusqu'au pied des montagnes Rocheuses, atteignant sa limite ouest dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Ils hivernent dans les plaines côtières du sud-est des États-Unis et plus loin au sud dans les régions montagneuses de l'Amérique Centrale. Dans toute son étendue de reproduction au Canada, il est le seul viréo retrouvé dans les forêts dominées de conifères et mixtes (Morton et James 2014). Son chant est généralement un son pur, mais dans les extrémités ouest de son étendue son chant peut avoir la qualité de modulation de fréquence, ou de « meulette », qui est une caractéristique du viréo de Cassin (Semenchuk 1992), ce qui pourrait compliquer l'identification des espèces lorsque les deux sont présentes.
Répartition, abondance et habitat En Colombie-Britannique, l'espèce se trouve principalement à l'est des Rocheuses; son aire est centrée dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga et s'étend dans l'écoprovince Intérieur subboréal, dans les contreforts et les vallées fluviales à basse altitude, à l'est de la crête des Rocheuses. Quelques relevés de l'Atlas provenant de l'écoprovince Montagnes boréales du Nord se situent à l'ouest et au nord des Rocheuses, dans les limites de l'aire normale du Viréo de Cassin. Le Viréo à tête bleue est plus répandu maintenant qu'au moment de la publication de The Birds of British Columbia en 1997, surtout dans les Plaines de la Taïga.
On retrouve les plus grandes valeurs de probabilité d'observation dans les basses terres des rivières de la Paix et Fort Nelson, soit des données très similaires à celles de la répartition des preuves de la reproduction. Le modèle des probabilités d'observation prévoyait également une forte probabilité de rencontrer cette espèce le long de la rivière Liard River et dans le sillon des Rocheuses du Nord, où il y avait beaucoup moins de relevés de l'Atlas. Les dénombrements par point ont confirmé que le centre d'abondance provincial se trouvait toujours dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga.
En Colombie-Britannique, le Viréo à tête bleue est un oiseau propre aux forêts mixtes matures et anciennes, composées particulièrement de peuplements d'épinettes blanches (Picea glauca) et de peupliers faux-trembles (Populus tremuloides) (Phinney 1998), mais les couples sont généralement très espacés (Morton et James 2014). Des densités moins élevées peuvent être observées dans des peuplements de pins et de trembles ou d'épicéas et de peupliers. On le trouve rarement dans des forêts pures de conifères ou de feuillus. Les nids sont généralement construits bien en dessous du feuillage des arbres dans un arbuste ou un jeune arbre. Son habitat est similaire aux types d'habitats généraux dans l'ensemble du Canada; toutefois les peuplements occupés en Colombie-Britannique ont tendance à être plus anciens.
Conservation et recommandations Les données du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent une tendance croissante dans la population du viréo à tête bleue dans toute son étendue canadienne; toutefois, même si les populations de la Colombie-Britannique semblent s'agrandir, la disponibilité à long terme de leur habitat est moins certaine. L'exploitation forestière élimine les habitats de reproduction et les forêts régénérées ne seront probablement pas appropriées pour au moins 80 ans. De plus, le mélange preféré d'arbres caducifoliés et de conifères est en train d'être remplacé par des forêts purement d'un type ou l'autre en raison des politiques gouvernementales sur la reforestation (Hobson et Bayne 2000, Lieffers et coll. 2008, Kabzems et coll. 2011).
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Viréo à tête bleue dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BHVI&lang=fr [17 sept. 2024]
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