Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le martinet sombre est le plus grand martinet de la Colombie-Britannique et l'une des espèces d'oiseaux les moins étudiées de la province. On le distingue des deux autres espèces de martinets par son corps sombre et massif, ses ailes plus longues et plus larges, et son schème de vol plus direct, entrecoupé de vols planés. Il couvre un vaste territoire, et on peut le rencontrer à 40 km ou même à 120 km de son nid pendant la saison des amours. Pendant cette période, le martinet sombre s'observe du sud-est de l'Alaska et des montagnes de l'ouest de l'Amérique du Nord jusqu'au sud de l'Amérique centrale et des Caraïbes (Lowther et Collins 2002). Leur aire d'hivernage était inconnue jusqu'à tout récemment, quand des oiseaux ont été découverts dans le bassin nord-ouest de l'Amazone (Beason et coll. 2012).
Répartition, abondance et habitat Durant la période de relevés de l'Atlas, cette espèce a été observée dans les régions montagneuses au nord des rivières Stikine et Peace, mais elle était absente de l'archipel Haida Gwaii et dans le Grand Nord. La distribution n'a pas beaucoup changé depuis la publication de The Birds of British Columbia en 1997. Pour l'Atlas, les observations ont été plus nombreuses dans le nord des Rocheuses, probablement en raison d'une plus grande couverture, et moins nombreuses dans les vallées plus arides du sud intérieur. En Colombie-Britannique, l'espèce est observée du niveau de la mer jusqu'à 2 600 m au-dessus (Campbell et coll. 1990). Toutefois, les relevés de l'Atlas la signalent seulement à 1 800 m environ.
Selon le modèle de probabilité d'observation prévu, les martinets sombres devraient surtout se trouver dans les écoprovinces des côtes et montagnes et de la dépression de Géorgie, là où, selon Campbell et coll. (1990), ils seraient les plus nombreux, mais là encore, les chances d'observer cette espèce sont plutôt réduites. Trop peu de données ont été recueillies lors des dénombrements ponctuels pour permettre de formuler des conclusions au sujet de leur abondance.
Parmi les quelques nids observés dans la province, y compris pour les relevés de l'Atlas, la plupart se trouvaient derrière les chutes d'eau, sur les rebords des parois rocheuses en palier, sur les falaises, et dans les grottes et les canyons. De nombreuses observations ont été faites près de la côte, mais aucun site de nidification n'a été signalé dans les milieux marins, bien que l'espèce niche sur les falaises côtières en Californie (Lowther et Collins 2002). On considère que les lieux humides, sombres et inaccessibles situés derrière les chutes d'eau en montagne, les grottes marines ou les falaises sont un aspect caractéristique essentiel de l'habitat de l'espèce (Chantler et Driessens 2000).
Conservation et recommandations D'après des résultats peu fiables du Relevé des oiseaux nicheurs, il est probable que la population du martinet sombre a connu une forte diminution à long terme au Canada; au moment de la publication du présent Atlas, le COSEPAC avait entrepris le réexamen du statut de l'espèce afin de l'inclure dans le petit groupe des insectivores aériens qui subissent un déclin généralisé (ICOAN-Canada, 2012), et en 2015 il a été ajouté à la liste bleue par le British Columbia Conservation Data Centre. La Colombie-Britannique a une responsabilité moyenne quant à la conservation mondiale de l'espèce en raison de la grande proportion de la population mondiale qui se reproduit dans cette province. Peu de choses sont connues sur la taille de la population, les sites réels de nidification, la survie, la dispersion et autres facteurs fondamentaux de l'écologie de cette espèce qui pourraient orienter sa conservation. Les études futures devraient porter sur la surveillance des sites existants de nidification et sur la localisation de nouveaux sites, pour déterminer leur usage annuel et leur productivité.
Citation recommandée: Boyd, M. 2015. Martinet sombre dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BLSW&lang=fr [04 déc. 2024]
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