Photo: Ron Ridout
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Cette paruline à couleurs vives est la représentante de l'est d'une super-espèce qui comprend la paruline à dos noir, la paruline à tête jaune, la paruline de Townsend et probablement la paruline grise (Morse et Poole 2005). La paruline à gorge noire est retrouvée dans les forêts tempérées nordiques et boréales du sud allant de la côte de l'Atlantique aux montagnes Rocheuses. On la retrouve aussi à de plus hautes élévations plus au sud, à travers les Appalaches et une sous-espèce différente se reproduit dans les marécages côtiers du sud-est des États-Unis. Elle hiverne principalement dans l'est du Mexique, de l'Amérique Centrale et dans les Antilles.
Répartition, abondance et habitat La Paruline à gorge noire se trouve principalement dans le bassin de la rivière de la Paix de l'écoprovince Plaines boréales, et dans l'écoprovince adjacente Intérieur subboréal où affluents pénètrent dans les contreforts des Rocheuses. Son aire de reproduction s'est élargie vers l'ouest au cours des dernières décennies, depuis que l'espèce a été enregistrée pour la première fois au lac Moberly en 1965 (Salt 1966). Au moment où l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié en 2001, elle était considérée comme étant rare dans les Plaines boréales. Les relevés de l'Atlas indiquent que son expansion vers l'ouest s'est poursuivie depuis lors, mais l'espèce semble toutefois généralement absente dans l'écoprovince Plaines de la Taïga.
L'abondance et les valeurs de la probabilité d'observation les plus élevées se trouvent dans l'écoprovince Plaines boréales, où l'espèce est localement courante à des altitudes allant de 250 et 1 000 m. En Colombie-Britannique, la Paruline à gorge noire prefère des forêts mixtes anciennes, en particulier celles composées de peuplements d'épinettes blanches (Picea glauca) et de peupliers faux-trembles (Populus tremuloides), et âgées généralement d'au moins 80 ans (Preston et coll. 2007). La Paruline à gorge noire se trouve également, en moindre proportion, dans des peuplements comportant d'autres combinaisons d'espèces d'arbres pouvant inclure le pin tordu latifolié (Pinus contorta), le peuplier baumier (Populus balsamifera) et le peuplier de l'Ouest (Populus trichocarpa). En Colombie-Britannique, l'espèce est souvent décrite comme étant limitée aux habitats riverains, où poussent souvent de grands épicéas et peupliers (p. ex. Cooper 1997), mais cette perception a depuis lors été désapprouvée (Phinney 2003). Les peuplements occupés en Colombie-Britannique sont plus anciens que la plupart de ceux utilisés plus à l'est (observation personnelle de Mark Phinney).
Conservation et recommandations En plus de figurer sur la liste bleue de la Colombie-Britannique, la paruline à gorge noire est aussi une espèce menacée en vertu de la British Columbia Forest and Range Practices Act. Dans le cadre de cette loi, de nombreuses zones d'habitats fauniques protégées ont été créées pour cette espèce dans la zone d'approvisionnement forestier de Dawson Creek. Les habitats disponibles déclineront probablement dans le futur puisque l'âge d'exploitabilité prévue des forêts jardinées est plus jeune que l'âge des peuplements occupés normalement. Même si les oiseaux s'adaptent à ces forêts plus jeunes, la politique gouvernementale de reboisement actuelle empêche de recréer son habitat preféré de forêt mixte, ce qui limite les habitats futurs de la paruline à gorge noire à l'interface de peuplements composés uniquement de conifères ou de feuillus (Phinney 2003). Au fur et à mesure que la paruline à gorge noire s'est étendue vers l'ouest, des contacts et une hybridation avec la paruline de Townsend se sont produits le long des contreforts orientaux des Rocheuses (Toews et coll. 2011).
Les parulines dans la zone de contact peuvent avoir l'apparence et le chant de l'espèce de l'un ou l'autre parent, et les oiseaux observés se trouvant hors du territoire connu de l'espèce en particulier pourraient être des hybrides. Les dossiers de l'Atlas du Grand Nord (à l'ouest de la rivière Fort Nelson) se retrouvent dans le territoire connu de la paruline de Townsend. Des études plus approfondies pourraient déterminer si une seconde zone de contact existe dans cette région.
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Paruline à gorge noire dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BTNW&lang=fr [05 oct. 2024]
Espèce précédente: Paruline grise | Table des matières | Espèce suivante: Paruline de Townsend |