Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La paruline du Canada est facile à reconnaître grâce à son dos de couleur ardoise, son ventre d'un jaune vif, des « lunettes » jaunes uniques et un collier noir; le plumage de la femelle est généralement plus terne. En tant qu'oiseau nicheur, la paruline du Canada passe très peu de temps en Colombie-Britannique, arrivant tard en mai et s'envolant vers la mi-août. L'espèce se reproduit dans les forêts tempérées du nord et les forêts boréales du sud, de la côte Atlantique vers jusqu'aux régions du nord de la Colombie-Britannique et le Yukon à l'ouest, et vers le sud à travers les Appalaches. Elle est une migratrice de longue distance, hivernant principalement dans le nord de l'Amérique du sud et le long de la pente est des Andes.
Répartition, abondance et habitat La Paruline du Canada se trouve principalement dans les basses terres de la rivière de la Paix dans les Plaines boréales et les basses terres de la rivière Fort Nelson dans l'écoprovince Plaines de la Taïga, et dans les vallées de basse altitude qui drainent les contreforts des Rocheuses. L'aire est plus vaste que celle connue lorsque The Birds of British Columbia a été publié en 2001, mais correspond en grande partie à celle documentée par Campbell et coll. (2007), qui a noté une récente expansion de l'aire. Toutefois, les observateurs de l'Atlas n'ont pas trouvé la Paruline du Canada à l'ouest de la confluence des rivières Liard et Kechika.
L'espèce est considérée comme assez courante dans un habitat approprié, et sa répartition est éparse (Campbell et coll. 2007). Les valeurs de probabilité d'observation les plus élevées ont été enregistrées dans les vallées des rivières Fort Nelson et Liard; toutefois, l'abondance locale déterminée d'après les données de dénombrement par point est similaire dans l'écoprovince Plaines boréales, l'écoprovince adjacente Intérieur subboréal, et l'écoprovince Plaines de la Taïga, laissant ainsi à penser que le modèle des probabilités d'observation pourrait surreprésenter l'importance de la rivière Liard, en particulier. Dans ces régions, l'espèce est plus courante sous une altitude de 500 m, et semble absente de la région des hautes terres qui sépare les bassins de drainage des rivières de la Paix et Fort Nelson. On ne connaissait pas ces centres d'abondance lorsque The Birds of British Columbia a été publié.
La Paruline du Canada se trouve principalement dans des forêts caducifoliées mûres et anciennes, et plus particulièrement dans les peupliers faux-trembles (Populus tremuloides) comprenant de petites trouées dans la canopée et une couche dense de hauts arbustes, généralement l'aulne (Alnus). L'espèce peut choisir de nicher dans des forêts plus jeunes et dans des peuplements mixtes d'épicéas et de trembles (Picea-Populus); toutefois, un bosquet de hauts arbustes est toujours présent (Campbell et coll. 2007). Les sites occupés ont tendance à être humides et riches en nutriments; toutefois, l'espèce ne se limite pas aux zones riveraines ou aux pentes abruptes. Les espèces végétales varient grandement dans toute son aire de reproduction; cependant, la structure de peuplement qu'elle privilégie semble consistante (Reitsma et coll. 2010).
Conservation et recommandations La paruline du Canada est identifiée comme une espèce menacée en vertu de l'Annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril. Environ 85 % de sa population reproductive se produit au Canada (COSEPAC 2008), et les tendances du Relevé des oiseaux nicheurs démontrent un grand déclin à long terme (Environnement Canada 2014). Cette analyse ne comprend pas de données de la Colombie-Britannique, où la taille du territoire et la population de l'espèce ont augmenté au cours de la même période (Campbell et coll. 2007). Bien que la paruline du Canada figure sur la liste bleue de la province, elle n'est pas une espèce en péril en vertu de la British Columbia Forest and Range Practices Act (FRPA), et n'est pas admissible à la protection de ses habitats. En considération du statut fédéral de cette espèce, il pourrait être juste d'ajouter cet oiseau à la liste de la FRPA.
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Paruline du Canada dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=CAWA&lang=fr [17 sept. 2024]
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