![]() Indices de nidification |
![]() Probabilité d'observation |
![]() Élévation |
![]() Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition L'aire de répartition du Grand Héron s'étend sur la plus grande partie de l'Amérique du Nord, depuis le sud du Canada vers le sud jusqu'au nord du Mexique; le Grand Héron occupe une grande variété d'habitats. Il marche souvent dans l'eau le long du littoral marin et dans des marais, des lacs et des rivières en quête de poissons-proies, mais il chasse aussi des rongeurs et d'autres proies dans les prairies et les champs agricoles (Venneslet et Butler 2011). Il niche habituellement dans de grands arbres, principalement dans des régions boisées calmes, mais parfois aussi dans des régions urbaines bourdonnantes d'activité.
Répartition, abondance et habitat On trouve deux sous-espèces, A. h. herodias dans l'intérieur et A. h. fannini le long de la côte (Venneslet et Butler 2011). La sous-espèce côtière se reproduit depuis Puget Sound jusqu'au sud de l'Alaska (Butler 1997); la sous-espèce de l'intérieur est largement répartie dans tout le sud du Canada et le nord des États-Unis (Venneslet et Butler 2011). Les constatations de l'Atlas pour la sous-espèce de l'intérieur concordent en grande partie avec The Birds of B.C. et Gebauer et Moul (2001), la plupart des Hérons nichant dans le tiers méridional de la province. Des relevés de nidification probable et possible de l'Atlas plus loin au nord correspondent à des endroits où Campbell et coll. (1990) ont signalé des Hérons pendant la saison de reproduction. Les observations de Hérons éventuellement nicheurs dans le nord-est proviennent probablement de colonies qui nichent dans le nord de l'Alberta (Semenchuk 1992).
Les résultats de l'Atlas indiquent une vaste aire de répartition pour la sous-espèce côtière comparativement au moment où The Birds of British Columbia a été publié. Campbell et coll. (1990) signalent que le gros de la nidification se produit dans l'écoprovince Dépression de Georgia, ce qui est encore le cas, avec quelques couples isolés sur la côte nord et dans le nord de Haida Gwaii. Les participants à l'Atlas ont comblé de nombreuses lacunes de sa distribution, notamment dans le nord de l'île de Vancouver et le centre et le sud de Haida Gwaii. Cette apparente expansion de l'aire de répartition rend probablement compte d'une meilleure couverture par l'Atlas.
La probabilité d'observation moyenne de la sous-espèce côtière dans l'écoprovince Dépression de Georgia était approximativement trois fois plus élevée que dans toute autre écoprovince. Cette constatation rend compte des plus récents relevés de la sous-espèce côtière (COSEPAC 2008), qui donne à penser qu'il y avait quelque 200 Hérons sur Haida Gwaii, 900 sur la côte continentale et 3 600 autour du détroit de Georgie et de la basse vallée du Fraser. Il n'y a pas de récents relevés très étendus de la colonie dans l'intérieur. Gebauer et Moul (2001) ont estimé qu'il y avait de 300 à 700 oiseaux à moins de 50 lieux de nidification dans les trois écoprovinces du sud.
Sur la côte et dans l'intérieur de la Colombie-Britannique, le Grand-Héron niche principalement en colonies dans de grands arbres, moins fréquemment dans de petits arbres et des arbustes. Quelques-uns nichent comme couples seuls, particulièrement à l'extérieur de la dépression de Georgia.
Conservation et recommandations Le Grand Héron est une espèce emblématique pour les programmes de conservation des terres humides. La sous-espèce côtière, répertoriée comme espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril fédérale semble diminuer lentement (Venneslet et Butler 2011). Les Hérons nicheurs ont besoin d'aires de recherche de nourriture comportant une abondance de petits poissons près d'habitats de nidification boisés. Les emplacements des colonies sont dynamiques, et il faut donc, en plus de protéger les emplacements de nidification actuels des perturbations, que des habitats boisés supplémentaires soient également disponibles dans un rayon de 10 km des aires de recherche de nourriture pour de futures nidifications. La cartographie et la protection des habitats de nidification actuels et de rechange, des programmes de gérance et d'éducation (p. ex., pour les propriétaires des terres sur lesquelles se trouvent des colonies), la recherche sur la dynamique de la population et l'écologie des prédateurs, et la restauration d'environnements fortement touchés (p. ex., des terres agricoles déboisées), seront importants pour faciliter la gestion efficace des populations de la sous-espèce côtière.
Citation recommandée: Butler R. and R. Vennesland. 2015. Grand Héron dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=GBHE&lang=fr [13 févr. 2025]
Espèce précédente: Petit Blongios | Table des matières | Espèce suivante: Héron vert |