Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition L'aigle royal est un oiseau de proie magnifique. Possédant une taille de près d'un mètre et des ailes d'une envergure de bien plus de 2 mètres, il est l'un de nos plus grands rapaces. Il est très difficile d'oublier d'avoir aperçu cet oiseau énorme tournant et tissant adroitement en vol afin de cueillir une marmotte à ventre jaune (Marmota flaviventris) d'un escarpement rocheux ou volant en vitesse de croisière le long d'une falaise à la recherche de chevreaux des montagnes (Oreamnos americanus). On le retrouve en holarctique, couvrant l'Europe, l'Asie, le nord de l'Afrique et l'Amérique du Nord, où son étendue est principalement restreinte à l'ouest. La majorité des aigles royaux qui se reproduisent dans le nord de la Colombie-Britannique hivernent plus au sud à travers l'ouest de l'Amérique du Nord, mais certains individus, surtout ceux des parties plus au sud de la province, sont des résidents permanents.
Répartition, abondance et habitat L'Aigle royal est répandu, mais est réparti de façon assez éparse dans la majeure partie de la province, à l'exception de l'archipel Haida Gwaii (où sa reproduction n'a pas été observée), avec des grappes de reproduction probable ou confirmée le long du cours moyen du Fraser et l'ombre pluviométrique de la chaîne Côtière sud, dans la région du Kootenay-Est, dans le sud de la région de l'Okanagan, et dans la région du triangle Haines dans l'extrême nord-ouest. Sa distribution en Colombie-Britannique ne semble pas avoir beaucoup changé depuis la publication de The Birds of British Columbia en 1990. Généralement associé à des régions plus éloignées, l'Aigle royal se reproduit également à proximité de concentrations urbaines.
L'Aigle royal ne compte pas autant d'individus que le Pygargue à tête blanche dans la majeure partie de la province, sauf dans certaines régions montagneuses. Les probabilités d'observation les plus élevées coïncident avec les grappes de distribution, les valeurs de Pobs les plus élevées étant observées dans les Montagnes intérieures du sud. Trop peu de données ont été recueillies pour tirer des conclusions au sujet de son abondance. L'Aigle royal est observé dans une vaste plage d'altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à 2 010 m d'altitude; cependant, les valeurs de Pobs laissent à penser qu'il y a de plus fortes chances de le trouver dans les zones biogéoclimatiques alpines et subalpines.
Les habitats occupés par l'Aigle royal varient fortement, mais incluent généralement des habitats plus ouverts comprenant des prairies (pour la chasse), entourés par des régions montagneuses où l'on trouve des habitats subalpins et alpins, et des falaises utilisées comme sites de nidification.
Conservation et recommandations Dans la majorité de l'Amérique du Nord, les populations d'aigle royal sont stables ou augmentent (Environnement Canada 2014). À la différence de nombreux autres rapaces, son alimentation principale de mammifères de taille moyenne associée à ses habitats non agricoles minimise les effets néfastes des pesticides comme le DDT. Au lieu, les populations d'aigle royal ont subi de grandes pertes en raison de la persécution par les humains, surtout dans les lieux où on le croyait responsable de prédation de moutons domestiques (Kochert et coll. 2002). La réduction de mortalités causées par les humains a aidé les populations à se rétablir. Sa population a l'air d'avoir un peu augmenté partout au Canada au cours des 40 dernières années, quoique les données sont rares et basées seulement sur les populations observées en Alberta (Environnement Canada 2014). Il existe peu de données particulières à la Colombie-Britannique et donc aucune tendance de population provinciale fiable ne peut être élaborée. Les populations d'aigles royaux devraient rester positives tant que de grandes régions montagneuses et de prairies sauvages se trouvent en Colombie-Britannique. La préservation des habitats de ses proies, surtout dans un rayon de 3 km des sites de nidification, a été recommandée comme méthode de gestion (Kochert et coll. 2002), comme l'a aussi été la réduction des perturbations près des sites de nidification.
Citation recommandée: Starzomski, B. 2015. Aigle royal dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=GOEA&lang=fr [05 oct. 2024]
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