Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Avec sa grande taille élancée, ses longues pattes jaunes et son cri distinct, le grand chevalier est facile à distinguer des autres oiseaux de rivage, à l'exception du plus petit, mais semblable, petit chevalier. Bien que le petit chevalier compte une plus grande population sur le continent (Andres et coll. 2012), on aperçoit plus souvent le grand chevalier en Colombie-Britannique et il y détient une plus grande population reproductive (Campbell et coll. 1990, données de l'Atlas). Son aire de reproduction se trouve dans les terres humides boréales et côtières de l'ouest de l'Alaska à la côte Atlantique, avec quelques aires rares et irrégulières au nord et au sud de cette bande (Elphick et Tibbits 1998). Le grand chevalier hiverne dans un grand territoire recouvrant la côte Pacifique et Atlantique (au sud de la Colomibe-Britannique et de New York, respectivement) et à l'intérieur dans le sud des États-Unis et au Mexique, avec certains individus poursuivant leur route vers l'Amérique du Sud et certaines îles au large (Elphick et Tibbits 1998).
Répartition, abondance et habitat La principale aire de reproduction se trouve toujours dans le plateau central des écoprovinces Intérieur subboréal et Intérieur centre, comme l'a indiqué l'ouvrage The Birds of British Columbia publié en 1990. Les relevés de l'Atlas révèlent toutefois une reproduction confirmée ou probable dans toutes les autres écoprovinces, à l'exception de la Dépression de Georgia, alors que Campbell et coll. (1990) n'ont fait rapport d'aucune reproduction confirmée au nord du 55°N et n'ont fait état que de relevés de reproduction non confirmée dans les zones côtières. Les données de l'Atlas indiquent par conséquent une expansion de l'aire de reproduction du Grand Chevalier en Colombie-Britannique depuis les années 1980, dans de nombreuses directions, par rapport au noyau central. Depuis que l'Atlas, Chutter (2016) a fait rapport d'une reproduction de l'espèce, en 2014, par au moins 17 couples près de la pointe nord de l'île de Vancouver. Les cartes de la probabilité d'observation correspondent bien à la distribution de la reproduction, indiquant des noyaux dans le plateau central et dans l'écoprovince Plaines de la Taïga.
Comme le laisse à penser sa vaste aire continentale (Elphick and Tibbits 1998), le Grand chevalier est clairement une espèce ayant une capacité d'adaptation, bien qu'il soit fortement associé aux microhabitats marécageux. Sa reproduction en Colombie-Britannique est confirmée dans de nombreuses écoprovinces et à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à plus de 1 750 m. Les données de l'Atlas indiquent la plus grande abondance d'individus nicheurs à des altitudes situées entre 500 et 1 500 m et dans des zones biogéoclimatiques boréales ou subboréales dominées par des épinettes blanches (Picea glauca), des épinettes noires (Picea mariana) et des pins (Pinus). Les nids sont généralement une simple coupe ou construits dans des dépressions, lâchement tapissées de morceaux de végétation, dans un habitat marécageux ou de fondrière comportant des conifères bas (souvent d'une hauteur inférieure à 2 m) et près de zones humides où les adultes et oisillons s'alimentent (Campbell et coll. 1990, Elphick et Tibbits 1998).
Conservation et recommandations Cette espèce n'est pas considérée comme en péril. La population mondiale est estimée à 137 000 oiseaux : des renseignements sur les tendances sont rares, mais les comptes migratoires sous-entendent une petite tendance à la hausse à long terme et sa population actuelle est stable (Andres et coll. 2012). Il existe une perte localisée d'habitats de son aire de reproduction en raison du bassin hydrographique des terres humides et est possiblement limité par les conditions des habitats de ses sites d'hivernage (Elphick et Tibbits 1998). Les projets futurs de l'Atlas démontreront si l'expansion de l'aire de reproduction dans la province se stabilise ou continue de changer.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Grand Chevalier dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=GRYE&lang=fr [05 oct. 2024]
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