Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition L'arlequin plongeur est reconnu pour le plumage remarquable du mâle et pour sa capacité de tolérer les eaux turbulentes : il prefère les ruisseaux à courant rapide comme habitat de reproduction et les rivages rocailleux ou de galets au cours du reste de l'année. Il existe deux populations isolées en Amérique du Nord, celle de l'est (Atlantique) et celle de l'ouest (Pacifique); la population de l'est est beaucoup plus grande (Robertson et Goudie 1999, Projet conjoint sur les canards de mer 2004). L'espèce se reproduit aussi au Groenland, en Islande, dans l'est de la Russie et au Japon. Dans l'ouest de l'Amérique du Nord, l'arlequin plongeur se reproduit principalement dans les régions montagneuses allant de l'Alaska aux sud des montagnes Rocheuses et il hiverne le long de la côte Pacifique des îles Aléotiennes à la Californie. La Colombie-Britannique héberge probablement 12 000 à 15 000 oiseaux hiverneurs (Rodway et coll. 2003), qui se reproduisent à l'intérieur de la province et dans les provinces et états voisins (Campbell et coll. 1990, Robertson et Goudie 1999).
Répartition, abondance et habitat L'Atlas indique des concentrations de sa reproduction dans certaines parties des écoprovinces Côtes et montagnes, Intérieur sud et Montagnes intérieures du sud, en plus de quelques relevés épars de sa reproduction à d'autres endroits. L'Atlas a trouvé des preuves de sa reproduction à des altitudes situées entre 250 à 1 500 m. De manière générale, ces caractéristiques de répartition sont similaires à celles indiquées dans l'ouvrage The Birds of British Columbia en 1990, bien que les données qu'il contient indiquent une utilisation d'habitats à des altitudes plus élevées. Les probabilités d'observation les plus élevées ont été notées dans la partie continentale de l'écoprovince Côtes et montagnes, au nord du détroit de Géorgie; elles sont sans doute attribuables aux efforts de recherche plus poussés durant le projet de l'Atlas.
La détection de l'Arlequin plongeur dans les aires de reproduction est entravée par la disparition rapide des mâles visibles, qui retournent vers la côte pour muer à la fin du mois de mai ou début juin, et par le comportement secret des femelles sur des ruisseaux relativement inaccessibles. Peu de nids ont été localisés en Colombie-Britannique (Campbell et coll. 1990) et seul un nid durant les efforts de relevé de l'Atlas, au sud de l'île de Vancouver. La confirmation de la reproduction a été faite principalement par des relevés de femelles avec leurs canetons. La cartographie et la surveillance de la reproduction de cette espèce sont par conséquent difficiles à effectuer; à moins que l'on se concentre sur des habitats de reproduction spécifiques.
En période de reproduction, l'Arlequin plongeur choisit des rivières ou ruisseaux à écoulement rapide dans des habitats riverains, subalpins ou côtiers, choisissant souvent des tronçons comportant de petites îles ou des bancs de gravier ou de sable offrant des bras morts plus calmes pour se reposer et élever ses canetons (Robertson et Goudie 1999). Les lacs, îles au large et les côtes continentales sont moins souvent utilisés. Dans les aires de reproduction, les larves d'insectes aquatiques et les oeufs de poisson constituent son alimentation principale.
Conservation et recommandations La population de l'ouest du Canada (Pacifique) de l'arlequin plongeur n'est pas considérée comme étant en péril. Des études récentes en Colombie-Britannique sous-entendent que le taux de survie des adultes est élevé et la production de jeunes oiseaux est suffisante afin de maintenir une population stable (Comité de la sauvagine du SCF 2013, Rodway et coll. 2015). Les menaces potentielles affectant les arlequins plongeurs en Colombie-Britannique comprennent la dégradation des habitats riverains par les activités forestières et minières, les projets énergiques et les perturbations causées par les descentes en eau vive, la pêche et d'autres activités récréatives (Robertson et Goudie 1999). L'introduction de poissons de sport, comme la truite (Salmoninae), dans les cours d'eau utilisés par l'arlequin plongeur peut entraîner des réductions de la disponibilité de proies d'insectes aquatiques (LeBourdais et coll. 2009). Les lieux de reproduction identifiés par l'Atlas peuvent être surveillés afin de vérifier les effets de ces activités humaines.
Remerciements Nous remercions Michael Rodway, Sean Boyd et Ken Wright d'avoir fourni des révisions et des ressources très utiles.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Arlequin plongeur dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=HADU&lang=fr [05 oct. 2024]
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