
Photo: Chris Charlesworth
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Un oiseau originaire des déserts et des régions boisées sèche du sud-ouest, le roselin familier s'est bien adapté aux fermes et aux jardins qui ont remplacé les forêts sur tout le continent. Au cours du 20e siècle, il a beaucoup agrandi son territoire en Amérique du Nord. Dans l'est, l'agrandissement de son territoire a été déclenché par la mise en liberté de quelques individus à New York en 1939 (Badyaev et coll. 2012). En Colombie-Britannique, cette espèce est arrivée comme le résultat de l'agrandissement naturel de son territoire au cours des années 1930 et il hiverne ici depuis 1955 (Campbell et coll. 2001). Il est maintenant un résident permanent dans la majorité de l'Amérique du Nord au sud de la forêt boréale.
Répartition, abondance et habitat Le Roselin familier n'est observé que dans le sud de la Colombie-Britannique, se concentrant dans les zones urbaines et autour de ces dernières et se regroupant à côté d'habitations humaines ailleurs. Une comparaison entre l'Atlas et The Birds of British Columbia laisse à penser que l'aire globale de cette espèce ne s'est pas élargie depuis la fin des années 1990, bien que son aire locale autour de certains établissements semble bien avoir augmenté et plus particulièrement dans le sillon des Rocheuses du sud.
Ce roselin est plus facilement observé et le plus abondant dans l'écoprovince Dépression de Georgia : Campbell et coll. (2001) ont indiqué que c'est à cet endroit que l'on retrouve le plus grand nombre de cet oiseau et cela a été confirmé par l'Atlas. Cette espèce est aussi commune dans la vallée de l'Okanagan et dans la région sud de Shuswap. Dans les régions côtières et intérieures, il est le plus abondant à des altitudes relativement faibles et son abondance diminue brusquement lorsque l'altitude augmente au-delà de 500 m. Les données des dénombrements par point donnent à penser que le Roselin familier est le plus commun dans les zones biogéoclimatiques du douglas taxifolié et de la pruche de l'Ouest de la région côtière, puis dans les zones de la prairie, du douglas taxifolié de l'intérieur et du pin ponderosa dans l'intérieur. Toutefois, la distribution et l'abondance du Roselin familier dans ces régions sont probablement très inégales et fortement influencées par le mode de vie des établissements humains.
L'habitat de reproduction privilégié est étroitement lié aux paysages humains, comme indiqué ci-dessus. Dans les villes, il privilégie les zones résidentielles plantées d'arbres et d'arbustes, notamment les parcs, les terrains de golf, les jardins, les cimetières, les zones agricoles voisines et, dans des régions sèches, les vergers et vignobles irrigués. Campbell et coll. (2001) ont indiqué que la plupart des nids observés se trouvaient dans des arbres et arbustes à feuillage persistant, tandis que la proportion des nids construits sur des maisons, des granges ou d'autres structures était relativement faible (11 %), bien que de tels nids soient probablement surreprésentés dans les relevés parce qu'ils sont plus faciles à trouver.
Conservation et recommandations Le statut provincial est « sécure » et les données du Relevé des oiseaux nicheurs sous-entendent une tendance de population à la hausse. Toutefois, le roselin familier est sensible aux épidémies de maladies des yeux, comme la conjonctivite mycoplasmique causée par la bactérie Mycoplasma gallisepticum, qui ont atteint la Colombie-Britannqiue en 2004 (Badyaev et coll. 2012). Cette espèce est aussi relativement sensible à la variole aviaire. Les deux maladies sont contagieuses au sein des membres d'une volée et pourraient causer un déclin de la population considérable. Les mangeoires à oiseaux et les abreuvoirs devraient être nettoyés régulièrement afin de réduire les chances de transmission.
Citation recommandée: Ryder, J.M. 2015. Roselin familier dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=HOFI&lang=fr [07 févr. 2025]
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