Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Il faut un oeil aguerri pour distinguer le Petit Fuligule, mâle ou femelle, de son proche parent, le Fuligule milouinan. Cette ressemblance ne crée pas de la frustration que pour les nombreux ornithologues amateurs, mais se solde par une information réduite sur la taille, les tendances et les répartitions de la population des deux espèces; de nombreux dénombrements de la population se contentent de combiner les espèces de fuligule. Sur l'ensemble de son aire de répartition, le Petit Fuligule est habituellement plus commun que le Fuligule milouinan. L'aire de nidification du Petit Fuligule, qui se trouve uniquement en Amérique du Nord, englobe la forêt boréale, vers l'est jusqu'aux Grands Lacs, le nord des Prairies et le Grand Bassin (Austin et coll. 1998). De nombreux petits fuligules hivernent autour du golfe du Mexique, mais ils hivernent également en grand nombre le long des côtes du Pacifique et de l'Atlantique et sur les eaux libres de glace dans l'intérieur du continent.
Répartition, abondance et habitat Le Petit Fuligule est un nicheur répandu dans la province, contrairement à son proche parent, le Fuligule milouinan, dont la nidification n'a pas été confirmée ici. La distribution des relevés de nidification du Petit Fuligule à partir des relevés de l'Atlas correspond de très près à ceux dans Campbell et coll. (1990), ce qui donne à penser qu'il n'y a pas eu de changements appréciables de la distribution. Les principales grappes de nidification se trouvent sur les plateaux Chilcotin et Cariboo jusque dans le bassin de drainage de la rivière Thompson, dans les basses terres de la rivière de la Paix et dans le nord-ouest de l'écoprovince Montagnes boréales du nord. Bien que cette espèce soit commune pendant l'hiver dans les régions côtières, elle n'y niche pas; deux relevés de l'Atlas le long de la vallée de la rivière Skeena représentent probablement des oiseaux qui migrent tardivement.
La région la plus vaste de forte probabilité d'observation correspondait à la grappe de distribution dans les écoprovinces Intérieur centre et Intérieur sud. La modélisation de la PObs prédisait également des valeurs de PObs élevées dans le bassin hydrographique de la rivière Stikine, une région médiocrement échantillonnée par les enquêteurs de l'Atlas en raison de son éloignement. La tranche d'altitude confirme celle donnée par Campbell et coll. (1990) : la plus forte abondance se trouve dans la tranche de 500 à 1 500 mètres, bien que la taille de l'échantillon de l'Atlas ait été trop petite pour l'analyse de l'abondance, et le Petit Fuligule n'est pas bien échantillonné au moyen des dénombrements par point à cause de sa présence localisée sur les terres humides.
On a trouvé la plupart des petits Fuligules en train de nicher dans les zones biogéoclimatiques intérieure à douglas et boréale à épinette blanche et épinette noire. Les caractéristiques des terres humides sont les déterminants les plus importants de la nidification. Les nids se trouvent habituellement dans de la végétation proche de zones de recherche de nourriture préférées dans des étangs, des marais et des petits lacs semi-permanents ou permanents (Campbell et coll. 1990, Austin et coll. 1998). Le Petit Fuligule niche souvent sur des îles, parfois en regroupements épars.
Conservation et recommandations Le Petit Fuligule est considéré comme le canard plongeur le plus abondant en Amérique du Nord, avec plus de cinq millions d'oiseaux au cours des dernières années (Austin et coll. 1998). Depuis les années 1970, les dénombrements de fuligules (les deux espèces ne peuvent pas être différenciées lors de relevés aériens) indiquent des baisses considérables dans l'ensemble de l'aire de nidification, bien qu'il y ait eu quelques rétablissements depuis 2004 (Fast et coll. 2011, Comité sur la sauvagine du SCF 2013). Les déclins semblent être imputables à une réduction du recrutement de nidification, éventuellement liés à une augmentation de conditions de sécheresse, aux feux de forêt, à l'abattage de forêts boréales et aux pluies acides, mais la contamination de l'alimentation d'hiver peut également toucher l'état corporel et, partant, le succès de reproduction (Austin et coll. 1998). De futurs relevés de l'Atlas en Colombie-Britannique seront donc précieux pour suivre les changements de la distribution de nidification et des densités du fuligule.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Petit Fuligule dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=LESC&lang=fr [17 sept. 2024]
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