Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Cet oiseau furtif et timide est normalement difficile à apercevoir sauf lorsqu'il chante dans ses aires de reproduction. La paruline des buissons est un migrateur de longues distances qui se reproduit à de basses à moyennes altitudes des montagnes de l'ouest de l'Amérique du Nord, allant du sud-est de l'Alaska au nord du Mexique (Pitocchelli 2013). Elle hiverne principalement le long de la pente côtière dans les hautes terres de l'Amérique Centrale. Les deux sous-espèces reconnues sont retrouvées en Colombie-Britannique : la G. t. tolmiei se reproduit dans les régions côtières et la G. t. monticola se reproduit à l'intérieur.
Répartition, abondance et habitat La Paruline des buissons est répandue dans le sud-ouest et dans l'intérieur centre et sud de la Colombie-Britannique, et n'est absente que dans l'archipel Haida Gwaii et dans la majeure partie de l'extrême nord-est. L'Atlas a fortement comblé les lacunes liées à la saison de reproduction depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia en 2001, en particulier dans les régions côtières et du nord; ce qui est probablement attribuable à l'accroissement des efforts de relevé. La Paruline des buissons n'est pas un oiseau nicheur confirmé dans les écoprovinces Plaines de la Taïga et Plaines boréales, où la Paruline triste qui lui est étroitement apparentée occupe un habitat similaire. Il y a une zone hybride vaste, mais très étroite à l'est de la crête des Rocheuses où les deux espèces sont en contact (Irwin et coll. 2009). La Paruline des buissons se reproduit à des altitudes allant du niveau de la mer à environ 2 500 m; soit l'une des aires les plus vastes pour toute espèce dans la province.
Les centres de population mis en évidence par les aires les plus vastes affichant des valeurs élevées de probabilité d'observation et les valeurs d'abondance les plus élevées lors des dénombrements par point se trouvaient dans les écoprovinces Montagnes intérieures du sud, Intérieur subboréal, et dans différentes parcelles de l'écoprovince Côtes et montagnes du nord et du sud et de l'écoprovince adjacente Dépression de Georgia. Le schéma de l'abondance par rapport à l'altitude est complexe, et révèle peut-être une preférence pour les altitudes plus basses dans les régions côtières et pour les altitudes plus élevées dans l'intérieur; toutefois, l'espèce a une preférence marquée pour trois zones biogéoclimatiques dans lesquelles l'espèce est la plus commune : la zone de la pruche de l'Ouest de la région côtière, la zone des cèdres et des pruches de l'intérieur et la zone subboréale à épinette .
L'habitat de reproduction varie considérablement, mais il inclut toujours des arbustes et bosquets de feuillus épais et d'ombrage (Campbell et coll. 2001). Ses habitats preférés se trouvent souvent dans des zones riveraines ou à proximité de ces dernières dans des forêts mixtes de conifères ainsi que dans des zones boisées ouvertes comportant quelques restes de petites parcelles forestières. Par exemple, dans le cours supérieur du fleuve Fraser, la nidification est observée à des altitudes de 700 à 2 000 m le long de ruisseaux, dans des forêts de conifères mixtes (épinette d'Engelmann Picea englemannii, sapin subalpin Abies lasiocarpa, pin tordu latifolié Pinus contorta, peuplier faux-trembles Populus tremuloides, et peuplier baumier P. balsamifera; Wiebe et Martin 1998).
Conservation et recommandations Bien qu'il n'existe aucune préoccupation de conservation pour cette espèce, une tendance moyenne générale à la baisse a été observée chez les populations de la Colombie-Britannique et du Canada depuis 1970 (Environnement Canada 2011, 2014). La pente de ce déclin semble devenir plus raide au cours des dernières années, peut-être en raison des changements à son habitat causés par la répartition des coupes et la succession. Les pratiques actuelles de l'exploitation forestière continueront de créer de nouveaux habitats de reproduction pour cette espèce, que les décisions concernant la replantation pourraient avoir des effets sur la qualité de ces habitats (Pitocchelli 2013).
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Paruline des buissons dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MACW&lang=fr [05 oct. 2024]
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