Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce troglodyte endiablé est plus souvent entendu que vu, diffusant ses chants enroués de la végétation dense d'habitats marécageux. Il possède une nature hautement compétitive. Ceci est illustré par les mâles qui chantent pendant des heures à la fois afin de réclamer un avantage territorial sur un rival et aussi par l'habitude des mâles et des femelles de détruire les oeufs de troglodyte des marais voisins et ceux d'autres espèces y compris ceux d'espèces d'oiseaux beaucoup plus grands comme la carouge à tête jaune. Les troglodytes des marais sont retrouvés partout dans l'Amérique du Nord subboréale. Ils sont des migrateurs partiels : les reproducteurs les plus nordiques se déplacent vers le sud ou vers la côte afin d'y passer l'hiver, mais les populations côtières et certaines des populations intérieures sont permanentes. Deux groupes évolutionnaires clairement séparables, celui de l'est et celui de l'ouest, se rencontrent dans le centre des Grandes Plaines et sont différents dans le nombre de chants qu'apprennent les mâles (environ 50 dans l'est et jusqu'à 200 dans l'ouest) et pourraient en fait être des espèces différentes (Kroodsma et Verner 2014).
Répartition, abondance et habitat La répartition du Troglodyte des marais est étroitement reliée aux zones humides de toutes tailles de basses et moyennes altitudes, les centres principaux de sa répartition étant dans le sud-ouest, l'intérieur sud et centre et le nord-est de la province. Cette aire n'a pas changé depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia en 1997; la reproduction légèrement plus répandue relevée par l'Atlas dans le nord-est est sans doute attribuable à une couverture plus vaste durant la période de l'Atlas.
Les régions où il est le plus probable de trouver le Troglodyte des marais sont : les plateaux de Chilcotin et de Cariboo; la vallée et les plateaux de Thompson-Nicola; la vallée du Bas-Fraser, et les parties sud et centrale du sillon des Rocheuses. Campbell et coll. 1997 étaient d'avis que le Troglodyte des marais se trouvait en plus grand nombre dans la Dépression de Georgia. Les dénombrements par point de l'Atlas et les résultats de Pobs donnent plus d'éclaircissements à ce sujet, indiquant que les principaux centres de la population se trouvent sur les plateaux couverts de zones humides de moyenne altitude de l'écoprovince Intérieur centre, qui affichait la plus forte abondance lors des dénombrements par point de l'Atlas, et dans les marais bas et les systèmes de drainage agricole de la Dépression de Georgia. Bien qu'il s'agisse d'un tableau exact et à jour, il convient de noter que les échantillons étaient de petites tailles et que les dénombrements par point aléatoires ne couvrent peut-être pas adéquatement l'habitat de zone humide restreint de cette espèce.
Le Troglodyte des marais niche en couples isolés ou en colonies éparses dans une variété de types de zones humides, allant de zones estuariennes et côtières (eau salée) à des zones humides naturelles d'eau douce, ou encore des zones humides artificielles telles que d'étroits canaux de drainage, preférant les peuplements de massettes (Typha latifolia), de scirpes (Scirpus) ou de carex (Cyperaceae), des fossés agricoles couverts de hauts végétaux et même des parcelles de broussailles humides, p. ex., des saules (Salix).
Conservation et recommandations Il n'existe aucune préoccupation de conservation pour le troglodyte des marais, ce qui démontre une augmentation à long terme dans l'ensemble du Canada et en Colombie-Britannique (Environnement Canada 2011). Il colonise facilement les terres humides artificielles ce qui aide à compenser pour les pertes locales encourues par le drainage des terres humides pour l'agriculture et l'aménagement paysager.
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Troglodyte des marais dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MAWR&lang=fr [09 oct. 2024]
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