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Caractéristiques et aire de répartition Une des plus belles parulines, la Paruline à tête cendrée, n'est pas bien connue de bon nombre d'ornithologues amateurs de la Colombie-Britannique en raison de sa distribution dans le centre-nord de la province. Cependant, lorsque les ornithologues amateurs remontent vers le nord pour explorer les trésors aviaires des forêts alpestres et boréales, ils peuvent être richement récompensés lorsqu'ils peuvent observer cette paruline pleine de vitalité. La Paruline à tête cendrée se reproduit dans toute la forêt boréale depuis la côte atlantique à l'est jusqu'à la Colombie-Britannique à l'ouest. Elle hiverne au sud de l'Amérique centrale et dans diverses îles des Caraïbes (Dunn et Hall 2010).

Répartition, abondance et habitat L'Atlas a confirmé les schémas de distribution généraux décrits dans The Birds of British Columbia, bien que les relevés de l'Atlas aient été plus étendus, comme il fallait s'y attendre avec l'augmentation de l'effort de relevé. L'Atlas a élargi les aires de reproduction connues jusque dans l'extrême nord-est et sud-est de la Colombie-Britannique et a confirmé la reproduction la plus méridionale connue de l'espèce dans la province, dans la région de West Kootenay. Une comparaison directe entre les périodes de The Birds of British Columbia et de l'Atlas est obscurcie par la confusion des observateurs au sujet des codes de baguage de la Paruline à tête cendrée et de la Paruline des buissons, qui a obligé Campbell et coll. (2001) à éliminer de nombreux relevés possibles de Paruline à tête cendrée de la base de données sur laquelle le dénombrement de The Birds of British Columbia était fondé.

Le modèle de probabilité d'observation de l'Atlas aboutit à deux principales régions mises en évidence où l'espèce était le plus probablement trouvée, qui correspondent aux principales grappes de distribution : l'écoprovince Intérieur subboréal jusqu'au sillon des Rocheuses du Sud, qui est l'endroit où Campbell et coll. (2001) considéraient que l'espèce était la plus nombreuse, et les basses terres de la rivière Fort Nelson dans l'écoprovince Plaines de la taïga, une concentration qui était inconnue lorsque The Birds of British Columbia a été publié.

Dans ces régions, la Paruline à tête cendrée préfère les forêts de conifères et mélangées dominées par les épicéas (Picea) et les Pruches occidentales (Tsuga heterophylla) à des altitudes basses à moyennes. Les données du dénombrement par point de l'Atlas indiquent que l'abondance était la plus élevée à des altitudes situées entre 250 et 1 000 mètres à l'intérieure des zones biogéoclimatiques intérieures à thuya et pruche, sub-boréales à épinette et boréales à épinette blanche et à épinette noire. Dans ce type de milieux forestiers, elle préfère des terres boisées humides mélangées qui ont un sous-bois dense d'arbrisseaux. Les gaulis d'épicéa sont ses grands favoris, et son nid est souvent caché dans d'épais établissements jeunes, rarement à plus de 5 mètres au-dessus du sol (Dunn et Hall 2010), ce qui les rend difficile à localiser. L'épais sous-bois que fréquente la Paruline à tête cendrée nicheuse est une des principales raisons pour lesquelles moins de 10 % des parcelles de l'Atlas dans lesquelles les oiseaux ont été trouvés ont été confirmés comme étant propices à la reproduction.

Conservation et recommandations La Paruline à tête cendrée n'est actuellement pas préoccupante sur le plan de la conservation en Colombie-Britannique. Une surveillance continue contribuera à clarifier si elle étend en fait son aire de répartition dans la province, comme nous donnent à penser éventuellement les relevés de l'Atlas.

Chris R. Siddle

Citation recommandée: Siddle, C.R. 2015. Paruline à tête cendrée dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MGNW&lang=fr [05 oct. 2024]