
Photo: Alan Burger
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La Mésange de Gambel vit dans les forêts montagnardes de conifères de l'ensemble de son aire de répartition, qui couvre les cordillères de l'ouest de l'Amérique du Nord, des montagnes Rocheuses du sud jusqu'au plateau Yukon. Une ligne blanche distincte sur sa tête noire située au-dessus de l'oeil et un chant grinçant la différencient de sa proche parente, la Mésange à tête noire, avec qui elle s'accouple occasionnellement. Dans certaines régions où les deux espèces se chevauchent, celles-ci démontrent des différences dans leur choix d'habitat (Hill et Lein 1988, Grava 2012). À l'instar d'autres membres de la famille des Paridés, cette espèce est essentiellement non migratrice; certaines populations dépendantes de graines se dispersent de façon périodique au rythme des pénuries locales de nourriture (Mccallum et coll. 1999).
Répartition, abondance et habitat La Mésange de Gambel est répandue dans les montagnes et les plateaux du centre-sud de la Colombie-Britannique et de l'est des montagnes côtières, mais se fait plus rare dans les régions montagneuses du nord, à l'ouest de l'écoprovince des Plaines boréales de la taïga. Bien que les données de l'Atlas démontrent une aire de répartition provinciale similaire à celle indiquée dans The Birds of British Columbia publié en 1997, elles comblent de nombreuses lacunes dans la répartition en saison de nidification et indiquent une répartition plus étendue vers le nord, particulièrement aux environs du bassin de la rivière Stikine et du lac Atlin, ce qui comprend les premières mentions confirmées de reproduction au nord de la rivière Skeena. Cette situation est peut-être davantage attribuable à l'intensification de l'effort d'observation plutôt qu'à un véritable changement dans la répartition, mais la grande augmentation des recensements liés à de nombreuses aires de reproduction confirmées suggère qu'il pourrait y avoir eu une expansion récente vers le nord.
Le modèle des probabilités d'observation et les dénombrements ponctuels de l'Atlas indiquent que le centre d'abondance se situe sur les pentes et les plateaux de l'écoprovince du Sud intérieur, débordant dans les parties adjacentes des écoprovinces du Centre intérieur et des Montagnes intérieures du sud, comme le décrivent approximativement Campbell et coll. (1997). Alors que l'espèce tire profit d'un large éventail de types de climats et de végétations, la majorité des mentions et l'abondance la plus élevée se situent dans la zone biogéoclimatique du sapin de Douglas, et entre 1 000 et 2 250 m d'altitude.
La Mésange de Gambel préfère les forêts de conifères plus secs et les forêts mixtes de conifères et de feuillus, y compris les bandes riveraines et généralement les peuplements plus matures que ceux récemment exploités. Elle niche dans des cavités (Martin et Eadie 1999) d'arbres morts, en décomposition ou affaiblis, et de chicots où elle creuse ses propres nids ou dans des cavités qui ont été creusées par des pics-bois. Elle utilise également volontiers les nichoirs; la plupart des populations n'ayant pas accès à des nichoirs peuvent être limitées par la disponibilité des sites naturels de nidification.
Conservation et recommandations La Mésange de Gambel n'est pas considérée comme étant en péril. En outre, étant donné la grande diversité d'habitats et d'altitudes occupés par cette espèce, elle devrait être en mesure de s'adapter aux changements d'habitats induits par le climat. Des fluctuations de populations (une poussée initiale, puis un déclin) sont prévues en réponse aux pullulations de dendroctones du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae); la conservation des peupliers faux-trembles (Populus tremuloides) et des chicots lors des coupes de récupération après des épidémies de dendroctones du pin ponderosa peut augmenter le nombre de sites de nidification disponibles (Martin et coll. 2006).
Citation recommandée: Wright, K.G. 2015. Mésange de Gambel dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MOCH&lang=fr [22 avr. 2025]
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