Photo: Pam Laing
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition L'un des oiseaux les plus communs et les mieux connus de l'Amérique du Nord, la tourterelle triste est un résident permanent de grandes parties de son étendue d'Amérique du Nord et Centrale, mais les populations plus nordiques, comme celles de la majorité de la Colombie-Britannique, migrent de courtes distances vers le sud afin d'éviter les hivers froids. Son chant doux et triste fait partie de la trame sonore des étés dans les cours arrière des États-Unis et du sud du Canada : on la reconnaît facilement par les auteurs et les compositeurs et elle est l'un des oiseaux les plus chassés au monde (Otis et coll. 2008). Les tourterelles tristes ont une courte espérance de vie (la durée de vie moyenne d'un adulte est seulement un an), mais elles peuvent se reproduire de nombreuses fois par année, une stratégie de reproduction qui lui permet de maintenir ses populations malgré la chasse contrôlée.
Répartition, abondance et habitat Il y a eu quelques changements locaux apparents en ce qui concerne la distribution au cours des deux décennies qui ont suivi la publication de The Birds of British Columbia en 1990. Les relevés de l'Atlas n'ont enregistré aucune observation dans les régions côtières ou dans la chaîne Côtière au nord de la partie centrale de l'île de Vancouver où il y a quelques grappes locales de relevés historiques. Il n'y a pas eu de relevés de l'Atlas, ou très peu, dans la chaîne des Cascades, dans le nord du bassin de drainage de la Thompson et sur le plateau Cariboo où la Tourterelle triste était autrefois plus répandue; cependant, les relevés de l'Atlas ont indiqué que l'espèce était plus largement répandue dans le plateau Chilcotin que ce qu'avaient noté Campbell et coll. (1990).
La Tourterelle triste est surtout observée dans l'écoprovince Intérieur sud, où les zones biogéoclimatiques du pin ponderosa et du Douglas taxifolié de l'intérieur affichent la plus forte abondance, de 250 à 750 m d'altitude. Lorsque l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié, le centre d'abondance se trouvait dans la vallée de l'Okanagan. Le modèle des probabilités d'observation de l'Atlas donne à penser que le cours inférieur de la Thompson et les fonds de la vallée du moyen Fraser pourraient aussi être des régions importantes. L'Atlas a par ailleurs élargi la plage d'altitudes connue utilisée par l'espèce durant la saison de reproduction en Colombie-Britannique, allant de 880 m à 1 230 m d'altitude.
La Tourterelle triste est une espèce généraliste en matière d'habitat et utilise une variété d'habitats naturels ou modifiés par l'homme, y compris des jardins matures dans des environnements urbains et suburbains, des paysages agricoles de tout genre, don't des vergers ou des parcours ruraux, et des forêts naturelles ouvertes accompagnées de sous-étages herbeux et de bosquets de feuillus riverains. Ses populations locales peuvent être maintenues toute l'année grâce à une alimentation complémentaire régulière composée de grains, provenant en particulier de parcs d'engraissement des bovins, mais également de mangeoires d'arrière-cour.
Conservation et recommandations Les populations de tourterelles tristes sont généralement en bon état à l'échelle du continent, mais, en Colombie-Britannique, les données du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent un déclin à long terme, ce que montre aussi la comparaison des observations de l'Atlas avec celles présentées dans The Birds of British Columbia. Le réseau de l'Atlas n'a pas réussi à retrouver des populations de tourterelles tristes à de nombreux sites qui ont récemment été colonisés par la tourterelle turque envahissante. Ce lien possible demande des recherches plus approfondies puisqu'il a été postulé que les tourterelles turques exercent une dominance sur la tourterelle triste dans les aires d'alimentation des régions où leurs territoires se chevauchent (Poling et Hayslette 2006).
Remerciements Rob Butler a chaleureusement fourni des commentaires qui ont amélioré cette description.
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Tourterelle triste dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MODO&lang=fr [05 oct. 2024]
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