[Fiche technique]

Association d'habitat:

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Élévation: 5 - 1760 m Statut de conserv.: Non menacée Importance globale de la population de C.-B.: 6

Nombre de parcelles Confirmé Probable Possible Points d'écoute 89 271 1100 827 Tendances BBS à long terme Région Années Tendance (interv. de conf.) Fiabil. Brit. Col. 1970 - 2012 1.52 (0.457 - 3.5) Medium Canada 1970 - 2012 1.02 (0.214 - 2.36) Medium

Caractéristiques et aire de répartition L'aire de reproduction et les caractéristiques de cette grande paruline des bois ressemblent à celles d'une grive : plumage terne, chant intense et explosif qui mène les chorales matinales; ainsi que son habitude de passer la majorité de son temps sur le ou près du sol, normalement de l'eau. Il se reproduit dans toutes les forêts boréales et nordiques de feuillus l'Amérique du Nord et les forêts montagneuses et des plateaux adjacents du nord des montagnes Rocheuses et des Appalaches. Il est un migrateur de longue distance, hivernant dans les Caraïbes, en Amérique Centrale et dans le nord de l'Amérique du Sud (Whitaker et Eaton 2014).

Répartition, abondance et habitat La Paruline des ruisseaux est un oiseau nicheur répandu dans tout l'intérieur de la Colombie-Britannique, à l'est de la chaîne Côtière, et chevauche cette aire où des cols de plus basse altitude et des vallées riveraines offrent une connexion continue d'habitats, ce qui comprend les rivières Skeena, Nass et Bella Coola et les eaux d'amont de la baie Bute. Bien que l'Atlas ait comblé de nombreuses lacunes dans la distribution connue de la saison de reproduction, l'aire provinciale de la Paruline des ruisseaux demeure la même que celle décrite lorsque l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié en 2001.

L'Atlas indique que le centre principal d'abondance de la Paruline des ruisseaux en Colombie-Britannique se trouve toujours dans l'écoprovince Intérieur subboréal, comme l'avaient noté Campbell et coll. (2001). La plus forte abondance et les plus grandes valeurs de probabilité d'observation ont été enregistrées dans les plateaux intérieurs et de la Nechako et dans les montagnes Omineca et Skeena du sud, dans la zone biogéoclimatique subboréale à épinette. Les écoprovinces Côtes et montagnes et Montagnes boréales du nord affichent localement une forte abondance, dans les bassins de drainage des rivières Stikine et Liard, dans la zone biogéoclimatique de l'épicéa, du saule et du bouleau. L'oiseau prefère les altitudes les plus basses, son abondance la plus forte étant observée entre 500 et 1 000 m. Elle est beaucoup moins commune dans les Plaines de la Taïga, où les valeurs élevées de Pobs ont été cartographiées, et dans les Plaines boréales, où une grappe dense de relevés de reproduction est cartographiée.

Des points d'eau et une végétation dense de sous-étage constituent les facteurs les plus déterminants en ce qui concerne l'habitat de reproduction de la Paruline des ruisseaux (Whitaker et Eaton 2014). En Colombie-Britannique, l'espèce niche dans des marécages arborés et des forêts inondées, en particulier celles dominées par des épicéas (Picea) et les forêts mixtes de feuillus de peupliers faux-trembles (Populus tremuloides), d'aulnes (Alnus) et de bouleaux (Betula), et dans les zones riveraines où sont présents des arbustes de feuillus dans le sous-bois, en particulier des saules (Salix).

Conservation et recommandations Il semble n'exister aucune préoccupation de conservation aux aires de reproduction, avec une tendance de population à la hausse en Colombie-Britannique et au Canada indiquée par les données du Relevé des oiseaux nicheurs. La dépendance à l'eau de l'espèce la rend vulnérable localement au drainage des terres humides et potentiellement plus vastement vulnérable à plus long terme aux tendances d'assèchement et de réchauffement du climat. L'application de pesticides afin de contrôler les infestations d'insectes, comme la tordeuse des bourgeons de l'épinette, pourrait réduire la biomasse des proies de la paruline des ruisseaux. Dans ses aires d'hivernage, la perte d'habitats de mangroves pouvant supporter les plus grandes densités d'hivernage est peut-être la plus grande préoccupation de conservation actuelle (Whitaker et Eaton 2014).

Peter J. A. Davidson

Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Paruline des ruisseaux dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=NOWA&lang=fr [09 oct. 2024]