Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
|
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Contrairement aux autres bruants de l'Amérique du Nord, le Bruant de Nelson n'est pas territorial et ne forme pas de couples (Shriver et coll. 2011). Ce bruant discret, mais plutôt coloré a connu deux changements de nom depuis les dernières décennies. Avant 1995, on le connaissait sous le nom de Bruant à queue aiguë, puis le Bruant à queue aiguë de Nelson jusqu'en 2009, où il est devenu le Bruant de Nelson (Monroe et coll. 1995, Chesser et coll. 2009). Trois sous-espèces se reproduisent dans trois régions distinctes de l'Amérique du Nord : le long de la côte de l'Atlantique et de la vallée du fleuve Saint-Laurent; le long des berges de la baie James et du sud de la baie d'Hudson et dans le nord des grandes plaines et de la forêt boréale du sud dans la zone intérieure continentale, atteignant l'extrême nord-ouest de son aire de répartition en Colombie-Britannique. L'espèce hiverne dans les marais côtiers du sud-est des États-Unis.
Répartition, abondance et habitat L'aire de reproduction de la Colombie-Britannique du Bruant de Nelson se limite aux basses terres des écoprovinces des Plaines boréales et des Plaines de la taïga, ce qui représente une expansion importante depuis la parution de The Birds of British Columbia en 2001, lequel ne contenait aucun recensement dans les Plaines de la taïga. Ces nouvelles observations sont probablement davantage le résultat d'un effort de recensement accru qu'une colonisation récente de la zone. Il est possible que le Bruant de Nelson soit encore sous-recensé, puisque son habitat de reproduction est difficile à accéder et qu'il chante davantage en soirée que durant la journée.
La probabilité d'observation modélisée, fondée sur très peu de données, est plus élevée dans les Plaines de la taïga de l'est, où des relevés provinciaux automatisés ont ciblé l'habitat humide très précis et réparti de façon très dispersée du Bruant de Nelson. Le modèle peut par conséquent extrapoler les valeurs gonflées des probabilités d'observation dans cette région. Les relevés consacrés aux Plaines de la taïga ont toutefois détecté le Bruant de Nelson dans chaque parcelle d'un échantillon d'habitat approprié, suggérant qu'il pouvait compter localement de nombreux individus.
En Colombie-Britannique, on retrouve l'espèce presque exclusivement dans les (Carex) cariçaies humides, évitant généralement les quenouilles (Typha latifolia), les scirpes (espèce Scirpus), la végétation similaire à celle des marais et les terres humides arbustives. Ses exigences en matière d'habitat semblent être plus précises que celles du Bruant de Le Conte, avec qui on le retrouve parfois. L'utilisation apparente des cariçaies peut être unique aux populations du nord. De petites cariçaies sont très susceptibles de changer les niveaux d'eau et ne sont qu'occupées que lorsque les conditions sont bonnes; dans les plus grands marécages, les oiseaux peuvent plus facilement s'adapter aux conditions changeantes. Plusieurs sites où l'on a retrouvé le Bruant de Nelson par le passé étaient apparemment inoccupés lors de la période de recensement de l'Atlas.
Conservation et recommandations Le Bruant de Nelson figure sur la liste rouge en Colombie-Britannique et est considéré comme une espèce en péril en vertu de la Forest and Range Protection Act de la Colombie-Britannique (ministère de l'Environnement de la Colombie-Britannique 2006). Bien que cette dernière désignation permette la création de zones d'habitats de la faune pour protéger l'habitat de l'espèce, aucune n'a été établie pour le Bruant de Nelson. De nombreux recensements de l'Atlas proviennent d'appareils de recensement automatisés installés dans des habitats de reproduction potentiels. Cette technique devrait être utilisée à l'avenir dans les zones qui n'ont pas fait l'objet d'une surveillance par le passé afin de définir la répartition actuelle et la population dans la province et de vérifier au sol les prévisions du modèle de probabilité des observations.
Remerciements Melanie Wilson a gentiment partagé des données, ses connaissances locales et son interprétation des Plaines de la taïga, lesquelles sont intégrées dans le présent compte rendu.
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Bruant de Nelson dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=NSTS&lang=fr [17 sept. 2024]
Espèce précédente: Bruant de Le Conte | Table des matières | Espèce suivante: Bruant fauve |