Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Troglodyte de Baird, l'un de nos plus petits oiseaux chanteurs, ne manque jamais d'impressionner par son chant étonnamment fort, long et complexe. Ce qui est le plus impressionnant est qu'on estime qu'un mâle peut avoir un répertoire de plus d'une centaine de chants (Van Horne 1995). Ce chant est un son bien connu dans de nombreuses forêts de la Colombie-Britannique. On a récemment fait une distinction entre le Troglodyte de Baird et le Troglodyte des forêts qui lui ressemble et le remplace du nord-est de la Colombie-Britannique jusque dans l'est de l'Amérique du Nord. Une zone de chevauchement étroite en Colombie-Britannique était importante dans l'étude qui a séparé les deux espèces en raison des différences dans les types de chant et l'apparence (Toews et Irwin 2008). Les chants du Troglodyte de Baird sont plus aigus et saccadés que ceux du Troglodyte des forêts. L'aire de répartition du Troglodyte de Baird s'étend de la côte sud de l'Alaska jusque dans le sud de la Californie, ainsi qu'à l'est à travers les montagnes Rocheuses (Toews et Irwin 2012).
Répartition, abondance et habitat Le Troglodyte de Baird est répandu dans le sud et le centre de la Colombie-Britannique, sauf dans les plateaux intérieurs les plus secs. Nous connaissons mieux l'aire de répartition de l'espèce dans le nord de la Colombie-Britannique grâce à l'Atlas, qui précise que l'extrémité nord de l'aire de répartition dans la Colombie-Britannique atteint sa limite dans les contreforts orientaux des montagnes Rocheuses adjacentes aux basses terres de la rivière de la Paix, où son territoire chevauche celui du Troglodyte des forêts (Toews et Irwin 2008). En l'absence de solides renseignements à l'appui liés à l'identification d'individus, l'Atlas omet les mentions du Troglodyte de Baird ou du Troglodyte des forêts qui lui sont signalées. Dans la zone de chevauchement susmentionnée, les mentions qui ne permettent pas d'identifier assurément les espèces de troglodyte ont été exclues des analyses, mais sont disponibles dans l'ensemble de données de l'Atlas.
Les données relatives aux probabilités d'observation et aux dénombrements ponctuels de l'Atlas indiquent que le principal centre d'abondance se situe dans l'écoprovince des Côtes et montagnes, incluant les systèmes insulaires, et en second lieu la dépression de Géorgie où Campbell et coll. (1997) ont indiqué que l'on y observait le plus grand nombre de Troglodytes de Baird (puis de Troglodytes des forêts). D'autres régions d'abondance modérée fondées sur les données de l'Atlas comprennent les zones plus humides des écoprovinces de l'Intérieur subboréal et des Montagnes intérieures du sud.
Dans la majeure partie de la Colombie-Britannique, le Troglodyte de Baird est répandu dans la plupart des forêts, particulièrement dans les types de forêts plus anciennes et humides et spécialement dans la zone biogéoclimatique côtière de la pruche de l'Ouest. L'étude de Waterhouse et coll. (2002a) a également montré que l'espèce est plus abondante à de plus basses altitudes (en dessous de 250 m). Dans les parties plus sèches de la Colombie-Britannique, on trouve l'espèce dans les forêts riveraines.
Conservation et recommandations Les densités les plus élevées des populations de cette espèce se trouvent dans les forêts plus humides et anciennes ayant une structure considérable en matière de troncs, de chicots et de débris sur le sol forestier. Quelques études indiquent que des peuplements forestiers plus jeunes peuvent être utiles à l'espèce où ces caractéristiques sont conservées ou créées (Waterhouse et coll. 2002b). Les peuplements forestiers exploités lui conviennent moins (Bryant et coll. 1993, Waterhouse et Harestad 2002). La Colombie-Britannique assume une grande responsabilité mondiale de cette espèce. De plus, les recommandations des opérations forestières pour cette espèce qui ont été élaborées ailleurs (Altman 1999, 2005) devraient faire l'objet d'une évaluation en vue de leur utilisation dans cette province.
Citation recommandée: Fraser, D.F. 2015. Troglodyte de Baird dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PAWR&lang=fr [24 janv. 2025]
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