Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Rares sont ceux qui explorent nos terres humides qui n'ont pas eu la chance d'apprécier les grognements et les aboiements de ce grèbe mystérieux provenant des roseaux profonds des marais, d'étangs et des lacs de la Colombie-Britannique. Bien que souvent caché parmi la végétation au cours de la saison de reproduction, son épais bec blanc à bande noire en fait une espèce très facile à identifier, lorsqu'aperçue. La grande répartition du grèbe à bec bigarré s'étend du sud de la forêt boréale de la Colombie-Britannique à l'Atlantique puis vers le sud dans la majorité de l'Amérique du Nord, du Sud et centrale ainsi que les Caraïbes. Les populations reproductrices nordiques migrent de courtes à moyennes distances afin d'hiverner dans les régions côtières et plus au sud (Muller et Storer 1999).
Répartition, abondance et habitat Le Grèbe à bec bigarré est un oiseau nicheur largement réparti dans la moitié sud de la province, mais se limitant aux régions à l'est des Rocheuses dans le nord. La distribution de sa reproduction durant la période de relevés de l'Atlas était très similaire à celle indiquée dans l'ouvrage The Birds of British Columbia publié en 1990; toutefois, les relevés de l'Atlas ont confirmé sa reproduction plus au nord-ouest que ce qui avait autrefois été indiqué, dans le bassin de la rivière Liard de l'écoprovince Montagnes boréales du nord.
La probabilité d'observer la Grèbe à bec bigarré est généralement faible, l'écoprovince Intérieur sud affichant les valeurs les plus élevées, suivie de près par les écoprovinces Dépression de Georgia, Plaines de la Taïga et Intérieur centre, ce qui correspond aux principales grappes des relevés de reproduction. Dans l'intérieur, la majeure partie de la reproduction a lieu dans les zones humides de fonds de vallée et de plateaux inférieurs, à des altitudes situées entre 500 et 1 250 m. Les dénombrements ponctuels ont révélé que l'abondance la plus forte se trouvait dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud, dans les zones humides du sillon des Rocheuses du sud; toutefois, les dénombrements par point aléatoires ne permettent pas de prélever un bon échantillon des habitats de zones humides limités de cet grèbe. Campbell et coll. (1990) notent que le centre d'abondance de la reproduction se situe dans l'intérieur sud et les données de l'Atlas confirment que c'est toujours le cas.
La Grèbe à bec bigarré niche sur les étangs d'eau douce ou en bordure de lac sur des plateformes flottantes placées au-dessus de l'eau dans des profondeurs variant de 20 cm à 2 m. Les nids sont généralement attachés à la végétation émergente, par exemple des scirpes (Scirpus) ou des massettes (Typha latifolia). Des nids ont été observés dans les lotus (Nuphar) et attachés à des arbustes. Souvent, le site de nidification se trouve dans un espace ouvert entouré de parcelles de végétation dense (Campbell et coll. 1990).
Conservation et recommandations Les grèbes à bec bigarré ne sont pas une préoccupation de conservation en Colombie-Britannique et sont généralement considérés comme étant de statut stable à long terme (Environnement Canada 2011). Comme il est le cas avec de nombreuses espèces, maintenir des terres humides productives et en bonne santé est l'élément principal de la survie de ce grèbe, particulièrement les terres humides non touchées du fond des vallées dans l'intérieur sud. Les nombres d'individus des populations peuvent fluctuer au cours de périodes de plusieurs années et, dans certaines parties de la province, la disponibilité des terres humides au cours des années plus sèches peut influencer ces nombres. Les effets des activités récréatives aquatiques et des bateaux à moteur sur et autour des lacs servant à leur reproduction devraient être étudiés afin de déterminer les effets possibles de l'action des vagues et des perturbations sur les nids.
Citation recommandée: Howie, R. 2015. Grèbe à bec bigarré dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PBGR&lang=fr [17 sept. 2024]
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