Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Cormoran pélagique est le plus petit, le plus abondant et le plus largement répandu des trois espèces de cormoran qui nichent le long de la côte de la Colombie-Britannique. Cette espèce sédentaire des eaux côtières de la Colombie-Britannique niche de la Basse-Californie dans le sud jusqu'à la mer des Tchouktches dans le nord et dans tout le Pacifique nord jusqu'à la Chine du Sud (Hobson 2013). Plongeon nichant sur des falaises qui se propulse avec ses pattes, il s'alimente dans des eaux peu profondes d'invertébrés et de poissons benthiques. On peut rencontrer le Cormoran pélagique tout au long de l'année dans les eaux côtières, presque partout au large de la côte de la Colombie-Britannique. Il y a deux espèces en Colombie-Britannique : P. p. pelagicus, qui niche sur Haida Gwaii et P. p. resplendens, qui niche dans le reste de la province.
Répartition, abondance et habitat Les colonies de nidification sont largement réparties partout où l'oiseau trouve un habitat convenable sur des falaises. Les résultats de l'Atlas indiquent que le centre de la distribution de nidification de l'espèce en Colombie-Britannique continue de se trouver dans le détroit de Géorgie et le long de la côte ouest de l'île de Vancouver. Cependant, la comparaison des résultats de l'Atlas avec des relevés antérieurs (Campbell et coll. 1990 ) donne à penser que le nombre de colonies nicheuses en Colombie-Britannique a baissé, notamment sur Haida Gwaii. La reproduction n'a pas été confirmée sur l'île Solander, un lieu éloigné au large de la côte nord-ouest de l'île de Vancouver, qui abritait plus de 400 couples nicheurs en 1976 (Campbell et coll. 1990).
Il est notoire que les cormorans sont difficiles à recenser, parce que contrairement à la plupart des oiseaux de mer qui vivent en colonie, les colonies nicheuses peuvent être très petites (quelques couples), se trouvent souvent sur des îles éloignées, et leurs emplacements peuvent changer d'une année à l'autre. Des colonies nicheuses comptant de quelques-uns à plusieurs centaines de couples ont été recensées pendant les relevés de l'Atlas. Les plus importantes se trouvaient sur l'île Mandarte, l'île Mitlenatch et le pont Second Narrows de Burrard Inlet (tous >200 oiseaux); l'une, à l'île Triangle, comptait plus de 300 couples (Rodway et coll. 2011).
Le Cormoran pélagique ne se trouve que dans les zones côtières peu profondes en toutes saisons. Les nids sont construits sur les flancs de falaises à pic et parfois hors de vue dans de grandes cavernes ou crevasses, sur des îles couvertes de végétation ou rocheuses. Vulnérable à la perturbation et à la prédation par les Pygargues à tête blanche, le Cormoran pélagique trouve souvent refuge contre les aigles en nichant en association avec les faucons pèlerins qui défendent agressivement leur territoire contre les aigles. Il niche en grand nombre sous les ponts de Vancouver, probablement parce que ces structures lui accordent une certaine protection contre les aigles (Hipfner et coll. 2012).
Conservation et recommandations De récents relevés effectués pendant la saison de nidification donnent à penser que l'espèce a régressé dans le centre de son aire de répartition en Colombie-Britannique. Le Cormoran pélagique est éventuellement vulnérable aux déversements de pétrole, à l'enchevêtrement dans des filets de pêche et aux contaminants marins (Harris et coll. 2005). Il est également vulnérable à la perturbation anthropique (Chatwin et coll. 2013), et particulièrement celle des Pygargues à tête blanche qui se nourrissent de cormorans adultes et d'oisillons et facilitent également la prédation de nids de cormorans par d'autres espèces (mouettes, corvidés) en obligeant les adultes à abandonner temporairement les nids (Hipfner et coll. 2012). La sous-espèce P. p. pelagicus est répertoriée dans la liste rouge de la province; il serait utile pour concourir aux efforts de gestion de confirmer si des déclins ont eu lieu et d'examiner si les colonies nicheuses de cette sous-espèce se dispersent en hiver.
Citation recommandée: Hipfner, M. 2015. Cormoran pélagique dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PECO&lang=fr [05 oct. 2024]
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