Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition En 1989, l'espèce, autrefois connue sous le nom de Moucherolle obscur, a été divisée en deux : l'espèce actuelle et le Moucherolle des ravins de la race Empidonax occidentalis (Monroe et coll. 1989). Comme l'apparence de ces deux formes est presque identique, la meilleure manière de les identifier est d'écouter leurs vocalises; le chant et la « note de positionnement » du mâle diffèrent dans les populations de lignée pure. Alors que l'on croyait auparavant que le Moucherolle des ravins occupait la zone intérieure de la Colombie-Britannique, une recherche subséquente a démontré que les populations situées à l'est de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades se situent entre les deux taxons selon leurs caractéristiques génétiques et leurs vocalises (Rush et coll. 2009). Cette recherche a remis en question la validité des deux espèces qui sont actuellement reconnues. Puisqu'il ne semble pas y avoir de populations dans la Colombie-Britannique qui soient incontestablement des Moucherolles des ravins, nous désignerons tous les Moucherolles obscurs sous le nom de Moucherolles côtiers. Le Moucherolle côtier, une espèce complexe dans son ensemble, se reproduit en groupe le long de la côte du Pacifique, du sud-est de l'Alaska jusqu'au Mexique, ainsi que dans les cordillères intérieures de l'Ouest. L'aire d'hivernation se situe presque entièrement au Mexique.
Répartition, abondance et habitat Cette espèce se reproduit dans la majeure partie de la Colombie-Britannique et est particulièrement répandue le long de la côte. Elle se fait plus rare à l'est de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades, tout au nord du bassin de drainage de la rivière Liard. Campbell et coll. (1997) décrivent sa répartition vers le nord et vers le sud dans l'intérieur de la Colombie-Britannique. En date de 1997, il y avait un seul recensement en Colombie-Britannique au nord d'une ligne reliant la rivière Nass sur la côte avec la rivière de la Paix dans l'intérieur, aux environs du 56e parallèle, et l'espèce n'avait pas encore été détectée dans le Yukon en date de 2003 (Sinclair et coll. 2003). L'Atlas documente l'expansion continue de l'aire de répartition de cette espèce vers le nord.
Le modèle de probabilité d'observation et les valeurs d'abondance pour cette espèce sont de loin plus élevés dans les écoprovinces de la dépression de Géorgie et des Côtes et montagnes, particulièrement sur l'île de Vancouver et sur Haida Gwaii, qui continuent à abriter le noyau principal de la population provinciale tel que l'indiquent Campbell et coll. (1997). Le profil d'altitude démontre non seulement que l'espèce est beaucoup plus commune, mais que la vaste majorité des relevés de dénombrement ponctuel se trouvent à des altitudes de 250 m ou moins, et ce, bien que l'on en dénombre jusqu'à 1 620 m dans les montagnes Rocheuses de l'écoprovince des Montagnes intérieures du sud.
Dans les régions côtières de la Colombie-Britannique, le Moucherolle côtier préfère les vieilles forêts mixtes et de conifères matures avec un sous-bois ouvert. À l'est de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades, l'espèce se trouve habituellement près de l'eau, soit dans des forêts humides (Douglas de Menzies Pseudotsuga menziesii, Thuya géant Thuja plicata, ou Pruche de l'Ouest Tsuga heterophylla) ou les jardins bien boisés le long des rives d'un lac; ou dans des canyons ombragés et moussus dans une variété d'habitats boisés et sans arbres. Les nids moussus sont installés sur les rebords de surfaces verticales, notamment des mats racinaires retournés, des falaises rocheuses, des berges riveraines naturelles ou des murs extérieurs d'établissements, des talus le long des routes et les poutres de ponts construits par l'homme (Lowther 2000).
Conservation et recommandations Le Relevé des oiseaux nicheurs analyse des données qui combinent le Moucherolle côtier et le Moucherolle des ravins. Des données à l'échelle du continent démontrent des déclins à long terme (Sauer et coll. 2014). Cependant, en Colombie-Britannique, les populations sont stables ou en hausse. Aucune préoccupation en matière de conservation n'a été relevée pour cette espèce au Canada ou aux États-Unis.
Citation recommandée: Weber, W.C. and Cannings, R.J. 2015. Moucherolle côtier dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PSFL&lang=fr [23 janv. 2025]
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