Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La Sittelle à poitrine rousse est le plus répandue et la plus abondante des trois espèces de sittelles présentes en Colombie-Britannique. Son ventre rougeâtre et les bandes blanches au-dessus de ses yeux la distinguent nettement des deux autres espèces. L'oiseau se rencontre dans les forêts de conifères d'Amérique du Nord, de la côte pacifique à la côte Atlantique, et plus particulièrement dans la forêt boréale, les chaînes de montagnes de l'Ouest et les Appalaches. Durant les années de pullulation, les oiseaux se déplacent dans des régions qu'ils ne fréquentent pas normalement en réaction à la disponibilité de la nourriture ou d'autres facteurs, et peuvent s'observer dans une grande diversité d'habitats aussi loin au sud que le golfe du Mexique (Ghalambor et Martin 1999).
Répartition, abondance et habitat Cette espèce niche en abondance dans la province, du niveau de la mer jusqu'à une altitude de 2350 m, et a colonisé plusieurs îles situées au large, comme l'archipel Haida Gwaii (Campbell et coll. 1997). L'Atlas a documenté une répartition plus étendue de la saison de nidification comparativement à l'ouvrage The Birds of British Columbia; cependant, cela représente très probablement plus une augmentation de la couverture territoriale qu'une croissance de la population ou une répartition plus étendue.
Le modèle des probabilités d'observation a révélé qu'il était plus probable de repérer l'espèce dans la Dépression de Géorgie, dans certaines zones environnantes de la Kootenay, sur les plateaux intérieurs chevauchant les écoprovinces du Sud intérieur, du Centre intérieur et de l'Intérieur sub-boréal, dans la partie supérieure de la rivière de la Paix et sur les bassins versants des rivières Liard et Fort Nelson. À l'échelle de la province, l'altitude d'observation la plus fréquente était de 500 à 1 250 m, ce qui suggère que les plateaux d'altitude moyenne et les versants des vallées de l'intérieur sud et centre sont les principales zones de population dans la province. Campbell et coll. (1997) a constaté une tendance similaire, notant une plus grande abondance dans l'écoprovince du Sud intérieur. Les dénombrements ponctuels de l'Atlas indique l'écoprovince de la Dépression de Géorgie soutient l' abondance locale le plus élevée.
La Sittelle à poitrine rousse peut habituellement être observée dans les forêts conifériennes matures, moins fréquemment dans les forêts mixtes et rarement dans les forêts de feuillus (Ghalambor et Martin 1999). Elle est plus souvent associée au sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) et au pin ponderosa (Pinus ponderosa) qu'au cèdre rouge de l'Ouest (Thuja plicata) et on la trouve rarement dans des peuplements homogènes d'autres espèces de pins (Pinus) et de pruche (Tsuga) (Campbell et coll. 1997). Selon les dénombrements ponctuels de l'Atlas, on la trouve en plus grande abondance dans la zone côtière peuplée de sapins de Douglas, où il a été déterminé qu'elle était deux fois plus commune que dans ses autres zones biogéoclimatiques préférées. Elle préfère surtout les forêts matures et anciennes à canopée élevée et peuplées de grands arbres; cependant, on peut également l'observer dans divers habitats où des arbres matures sont présents, y compris dans des zones urbaines et suburbaines (Campbell et coll. 1997).
Conservation et recommandations Cette espèce ne suscite aucune préoccupation en matière de conservation, alors qu'elle affiche à long terme une augmentation graduelle en vertu du Relevé des oiseaux nicheurs. Elle a profité, à tout le moins à court terme, de l'éclosion à grande échelle du dendroctone du pin (Dendroctonus ponderosae) (Norris et Martin 2014), alors qu'elle utilise un vaste éventail de forêts de conifères, pourvu que de vieux arbres matures ou des chicots soient présents. L'entretien des arbres matures et des chicots, en particulier les chicots « mous » présentant déjà des signes évidents de pourriture dans les zones dont on doit procéder à la déforestation, contribuera à entretenir l'habitat de nidification (Harestad et Keisker 1989; Raphael et White 1984).
Citation recommandée: Boyd, M. 2015. Sittelle à poitrine rousse dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RBNU&lang=fr [05 oct. 2024]
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