Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Pic à nuque rouge est l'un de quatre pics buveurs de sève qui creuse régulièrement des trous dans l'écorce des arbres pour se nourrir de leur sève. Les oiseaux maintiennent et défendent d'importants systèmes de puits de sève, dont d'autres espèces comme les colibris, les écureuils et les guêpes tirent également parti comme source de nourriture. Jusqu'à tout récemment, trois des quatre pics buveurs de sève, y compris le Pic à nuque rouge, formaient probablement une espèce unique qui occupait une vaste aire de répartition s'étendant sur l'ensemble de l'Amérique du Nord. Les nappes glacières du Pléistocène ont divisé les populations, qui ont été fragmentées davantage encore par des obstacles géographiques comme les montagnes Rocheuses. Ces populations séparées ont évolué en espèces distinctes, qui sont de nouveau entrées en contact les unes avec les autres après le retrait des glaces. L'aire de répartition du Pic à nuque rouge est encastrée entre celle du Pic à poitrine rouge et du Pic maculé, avec lesquels il se croise. Le Pic à nuque rouge fait de courtes migrations, nichant depuis le centre de la Colombie-Britannique vers le sud à travers l'est des monts Cascades et le nord des montagnes Rocheuses, et hivernant dans le sud des montagnes Rocheuses et jusqu'à la Sierra Madre mexicaine au sud (Walters et coll. 2014).
Répartition, abondance et habitat Le Pic à nuque rouge est largement répandu sur tous les plateaux intérieurs du sud, principalement à l'est des montagnes côtières et au sud du 53° N environ. L'Atlas a comblé des lacunes de distribution à l'extrémité nord du sillon des montagnes Rocheuses du sud et dans l'ombre pluviométrique des montagnes côtières. Ceci peut représenter des expansions de l'aire de répartition locale au cours des deux décennies qui se sont écoulées depuis la publication de The Birds of British Columbia. À l'interface des trois aires de répartition des pics buveurs de sève autour du Plateau intérieur, il peut être très difficile de distinguer les hybrides des oiseaux de race pure, mais les pics à tête rouge pourraient vivre dans les forêts plus sèches le long de la rivière Nechako et au nord de celle-ci.
Il était très probable de trouver ce pic buveur de sève dans une grande partie des écoprovinces Intérieur sud et Intérieur centre et à de plus faibles altitudes dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud. Au sein de ce noyau de population, les plus fortes abondances selon les dénombrements par point se retrouvaient dans les zones géoclimatiques intérieures à Douglas, à thuya et pruches et localement dans le subboréale à pruche, sur tout l'intervalle se trouvant à une altitude située entre 500 et 1 250 mètres.
À une échelle plus fine, l'oiseau préfère en fait les terres boisées à feuillus, y compris les bosquets de Peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) et de bouleau (Betula) et les bandes riveraines, dans lesquelles il creuse la plupart des cavités de nid dans des arbres à feuilles caduques, plus particulièrement des Peupliers faux-tremble, et il consomme la sève d'une variété d'essences d'arbres à feuilles caduques et à l'occasion de conifères (Campbell et coll. 1990, Walters et coll. 2014).
Conservation et recommandations On réalise les dénombrements les plus élevés sur les itinéraires du Relevé des oiseaux nicheurs en Colombie-Britannique, et c'est la raison pour laquelle une grande responsabilité mondiale pour les populations de Pic à nuque rouge incombe à la province (Walters et coll. 2014). Il n'y a pas de préoccupations importantes en matière de gestion pour l'espèce, qui est stable ou qui augmente progressivement (Environnement Canada 2011), mais des disparitions locales se sont produites en raison de pertes d'habitat riverain. Le Pic à nuque rouge est un excavateur clé dans les forêts de Colombie-Britannique : il creuse les cavités qui sont utilisées par un vaste éventail d'autres animaux (Martin et Eadie 1999). On recommande d'élaborer des plans d'exploitation des forêts qui comprennent la conservation de ses peuplements de feuillus préférés. Au cours du siècle dernier, on a constaté d'importants changements naturels et anthropiques dans les forêts intérieures de la Colombie-Britannique (Pojar 2010). Le trio de pics buveurs de sève de Colombie-Britannique forme des zones hybrides qui procurent des marqueurs utiles pour prévoir les réactions des oiseaux forestiers au changement du climat et de la couverture forestière (Seneviratne et coll. 2012).
Citation recommandée: Davidson, P.J.A and S. Seneviratne. 2015. Pic à nuque rouge dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RNSA&lang=fr [09 oct. 2024]
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