Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La buse à queue rousse est l'un des rapaces les plus communs au Canada et possède l'un des cris les plus reconnaissables au Canada : un cri aigu qui est devenu un symbole des régions rurales et sauvages. La buse à queue rousse est un grand faucon, un chasseur à l'affût qui se perche sur les lampadaires, les poteaux de clôtures ou les branches d'arbres et un chasseur en envol qui est régulièrement aperçu flottant sur les courants thermiques au-dessus des espaces ouverts. Son territoire comprend presque toute l'Amérique du Nord au sud de la lisière des arbres (Preston et Beane 2009). Dans la partie nordique de son territoire, comprenant la majorité de la Colombie-Britannique, il est un visiteur reproducteur, migrant vers le sud de courtes distances afin d'y hiverner. Trois des douze sous-espèces sont retrouvées en Colombie-Britannique : la distincte et foncée buse de Harlan (B. j. harlani) qui se reproduit dans le Grand Nord et est considéré par certain comme étant une espèce séparée; B. j. alascensis des régions côtières; et la plus répandue, B. j. calurus dans l'intérieur.
Répartition, abondance et habitat La Buse à queue rousse est répandue dans tout le sud, le centre et le nord-est de la Colombie-Britannique, mais est répartie de façon plus éparse dans les régions côtières et du nord. Son aire n'a pas changé de façon notable depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia; toutefois, les relevés de l'Atlas ont comblé de nombreuses lacunes quant à la distribution de la saison de reproduction, en particulier dans les régions du centre-nord de la province. Les grappes de relevés les plus denses sont observées dans l'écoprovince Dépression de Georgia, l'intérieur sec, les vallées du sud-est de la Colombie-Britannique, les régions plus ouvertes de l'intérieur centre et les basses terres de la rivière de la Paix.
Les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga, Intérieur sud et Montagnes intérieures du sud affichent la probabilité d'observation la plus élevée pour la Buse à queue rousse. Les données des dénombrements par point de l'Atlas semblent démontrer toutefois que les valeurs des Pobs ne permettent pas d'effectuer une approximation consistante de l'abondance de la Buse à queue rousse, laquelle est faible lors des dénombrements par point dans les écoprovinces Plaines boréales et Plaines de la Taïga. L'abondance la plus forte a été notée dans les écoprovinces Intérieur sud, Montagnes intérieures du sud et Intérieur centre, ce qui représente une variation par rapport à ce qu'avaient indiqué Campbell et coll. (1990) qui étaient d'avis que la plus grande densité de cet oiseau nicheur se trouvait dans les basses terres du Fraser. L'espèce est moins commune en tant qu'oiseau nicheur dans des régions telles que Haida Gwaii, l'île de Vancouver et l'écoprovince Montagnes boréales du nord.
La Buse à queue rousse semble être légèrement plus commune à des altitudes plus basses (de 250 à 500 m, ce qui correspond à l'altitude des fonds de vallée dans l'intérieur sud), bien qu'elle niche dans une vaste plage d'altitudes, dans de nombreux habitats.
Conservation et recommandations Les populations de buse à queue rousse de la Colombie-Britannique et au Canada ont démontré une augmentation saine à long terme comme indiqué par le Relevé des oiseaux nicheurs (Environnement Canada 2014). Ceci est une autre espèce qui a bénéficié du défrichage dans l'ensemble de l'Amérique du Nord au cours des dernières 200 années et ces activités ont créé un mélange de prairies ouvertes (pour la chasse) et de régions boisées rapprochées (pour la nidification). Les buses à queue rousse se sont adaptées à se reproduire dans des environnements suburbains et urbains (Preston et Beane 2009) et réussissent souvent à hiverner dans ces régions. Les menaces peuvent comprendre l'empoisonnement au plomb causé par l'ingestion de chevrotines lorsque les oiseaux se nourrissent de charogne, l'utilisation de pesticides dans les régions agricoles, et les collisions avec des lignes de transmission de haute tension.
Citation recommandée: Starzomski, B. 2015. Buse à queue rousse dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RTHA&lang=fr [05 oct. 2024]
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