Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Le quiscale rouilleux est l'un des oiseaux en déclin le plus rapide des espèces oiseaux de l'Amérique du Nord (Avery 2013, Greenberg et Droege 1999). Son aire de reproduction s'étend dans les forêts de conifères nordiques boréales et subboréales de l'Alaska à la côte Atlantique et il hiverne dans l'est de l'Amérique du Nord des Grands Lacs aux plaines côtières du sud. Le mâle reproducteur est un oiseau au plumage noir lisse et poli et les deux sexes ont des yeux jaunes ou pâles à longueur d'année. Son nom provient des pointes de plumes de couleur rouille de son plumage d'hiver (principal). En dépit de son déclin récent, une visite à un marais du nord pourrait quand même vous permettre d'entendre son chant caractéristique des terres humides de quelques notes d'introduction suivies par un son ressemblant au grincement de pentures rouillées.
Répartition, abondance et habitat Le Quiscale rouilleux est largement réparti dans les plateaux vallonnés et les bassins ponctués de zones humides du centre et du nord de la Colombie-Britannique, à l'est de la chaîne Côtière. L'Atlas indique une répartition similaire au nord que celle connue lorsque l'ouvrage The Birds of British Columbia a été publié en 2001; toutefois, il pourrait y avoir eu un retrait des terres hautes du sud et sud-est de la Colombie-Britannique, l'Atlas enregistrant très peu d'observations au sud du 52e parallèle nord.
Le modèle des probabilités d'observation ainsi que les dénombrements par point de l'Atlas donnent à penser que le plateau de la Nechako dans l'écoprovince Intérieur centre, et les chaînes Omineca, Skeena et des Cassiars des écoprovinces Intérieur subboréal et Montagnes boréales du nord comprennent les centres principaux d'abondance dans la province. Les Pobs plus élevées dans les basses terres de la rivière Fort Nelson contrastaient avec l'abondance plus faible notée lors des dénombrements par point. Les dénombrements par point aléatoires ne permettent pas d'obtenir un bon échantillon de l'habitat de zone humide boisée du Quiscale rouilleux. Selon Campbell et coll. (2001), la rareté des relevés dans le nord était surtout attribuable à la difficulté de l'accès et au nombre restreint d'observateurs. Les relevés systématiques de l'Atlas ont aidé à combler des lacunes; toutefois, des relevés plus ciblés dans les zones humides doivent encore être effectués dans le nord de la Colombie-Britannique.
Le Quiscale rouilleux niche dans des marécages, des tourbières boisées et au bord de lacs et de ruisseaux dans le nord. La majeure partie des relevés du nord et du centre de la Colombie-Britannique ont été effectués dans les zones biogéoclimatiques subboréale de l'épicéa, subboréale à pin et épinette et boréale des épinettes blanche et noire, où les densités sont généralement faibles et la plupart des relevés ont été faits à des altitudes allant de 500 à 1 250 m. L'oiseau a été plus souvent observé de façon solitaire ou en couple; il ne niche donc généralement pas en colonies lâches en Colombie-Britannique, contrairement à son espèce apparentée, le Quiscale de Brewer.
Conservation et recommandations Contrairement à la majorité des merles de l'Amérique du Nord, la population de quiscales rouilleux a décliné en pente de 85 à 95 % depuis 1970 d'après les données du Relevé des oiseaux nicheurs, du Recensement des oiseaux de Noël et du Programme de liste de vérification du Québec (Avery 2013 Greenberg et Droege 1999). Ce déclin en flèche a suscité le Groupe de travail international du quiscale rouilleux à être formé en 2005 afin de recueillir et faire part de données et créer des stratégies de conservation et des programmes de gestion afin de comprendre et inverser le déclin (IRBWG 2013). On suspecte que les causes comprennent la perte d'habitats d'hivernage, la dégradation des habitats de reproduction et les mortalités provenant de programmes de contrôle des quiscales rouilleux. Les citoyens scientifiques peuvent participer aux études éclair du quiscale rouilleux au printemps et en hiver afin de contribuer aux connaissances de ses exigences d'habitats et de migration.
Citation recommandée: Di Corrado, C. 2015. Quiscale rouilleux dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RUBL&lang=fr [17 sept. 2024]
Espèce précédente: Carouge à tête jaune | Table des matières | Espèce suivante: Quiscale de Brewer |