Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Pour de nombreux habitants de la Colombie-Britannique, l'arrivée du Colibri roux est un signe très attendu du printemps. Ce colibri fait la plus longue migration du monde si on la mesure comme la distance parcourue par rapport à la longueur de son corps, depuis son aire d'hivernage au Mexique et dans les États du Golfe du Mexique jusqu'à ses lieux de reproduction dans la forêt pluviale du Nord du Pacifique et vers l'est jusque dans le nord des montagnes Rocheuses (Healy et Calder 2006). En cours de route, il maintient son étonnante fidélité au moment et au lieu; des bagueurs capturent souvent le même individu près de la même mangeoire, à la même date, année après année. Certains spécimens ont été repris plusieurs fois au cours d'une période de huit ans (A. Moran, observation personnelle).
Répartition, abondance et habitat On trouve le Colibri roux dans la plus grande partie de la province. Bien que sa distribution n'ait pas fortement changé depuis la publication de The Birds of British Columbia en 1990, l'Atlas a consigné des confirmations de nidification plus septentrionale, ce qui concordait avec les conclusions de Phinney (1998) et Siddle (2010) que l'aire de répartition de l'espèce dans le nord-est de la Colombie-Britannique s'étend. La répartition locale de la population est en constante évolution tout au long de la saison de nidification. Les mâles arrivent les premiers, de la mi- à la fin mars sur la côte sud, jusqu'à la mi-mai dans l'intérieur. La plupart des femelles arrivent environ deux semaines après les mâles et commencent immédiatement à nicher. Les mâles se déplacent alors à des altitudes plus élevées à partir du début juin, et les femelles les suivent du début juillet (dans l'intérieur, ces dates sont décalées d'au moins un mois). Les jeunes se dispersent à partir de la fin juin. Ce schéma complexe aboutit à ce que de nombreuses parcelles de 10 km2 présentent un code justificatif d'une possible reproduction.
Le modèle des probabilités d'observation, combiné à l'abondance des données émanant des dénombrements par point, indique que les écoprovinces Dépression de Georgia et Côtes et montagnes abritent le centre de l'abondance provinciale. L'espèce était bien plus commune à des altitudes inférieures à 250 mètres et dans les zones biogéoclimatiques côtières à Douglas et à pruche de l'Ouest. Il semble que dans l'intérieur, l'association avec la zone biogéoclimatique intérieure à thuya et pruche soit légèrement plus forte.
L'arrivée sur la côte est chronologiquement proche de la floraison du Groseillier sanguin (Ribes sanguineum) et de la Ronce élégante (Rubus spectabilis), et des ressources fournies par la famille des bruyères (Ericacées), notamment l'Arbousier Madrono (Arbutus menziesii). Une grande variété de plantes à fleurs fournissent du nectar, depuis l'Amélanchier à feuilles d'aulne (Amelanchier alnifolia) aux flores alpines spécialisées, notamment le chèvrefeuille (Lonicera), l'ancolie (Aquilegia), la castilléja (Castilleja) et les espèces de Penstemon. Les puits des pics buveurs de sève peuvent être une source de nourriture importante, et le Colibri roux se nourrit également de petits insectes volants. Les femelles ont besoin d'une source de calcium pour la reproduction et, par conséquent, les sites de nidification se trouvent habituellement près de zones dans lesquelles elles peuvent trouver de la cendre ou des sels de calcium exposés. Les femelles nichent généralement dans des conifères tels que le Cèdre rouge de l'ouest (Thuja plicata) et le Douglas taxifolié (Psuedotsuga menziesii), mais elles nicheront à l'occasion près de la couronne d'arbres à feuilles caduques. Les nids des années précédentes sont parfois réutilisés.
Conservation et recommandations Il y a eu depuis les années 1970 une importante baisse des populations de Colibri roux qui n'est pas bien comprise (Healy et Calder 2006, Environnement Canada 2011). La surveillance des tendances des populations dans toute la Colombie-Britannique devrait se poursuivre au moyen du Relevé des oiseaux nicheurs et du baguage. Il faudrait entreprendre une recherche pour évaluer les effets du changement de paysage sur la distribution de la population et le succès de la nidification.
Citation recommandée: Moran, A. and D.F. Fraser. 2015. Colibri roux dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RUHU&lang=fr [06 nov. 2024]
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