Photo: Dusty Veideman
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition En été, le carouge mâle, avec ses épaulettes rouges et jaunes et son chant qui ressemble à « onk-a-rie », est un habitant habituel de nos étangs et marais locaux. La femelle, plus petite et rayée de brun, est tellement différente de son compagnon qu'il peut être nécessaire de jeter un rapide coup d'oeil dans un guide de terrain. Il s'agit de l'une des espèces d'oiseau les plus polygynes : on a trouvé jusqu'à 15 femelles nicheuses dans le territoire d'un seul mâle (Yasukawa et Searcy 1995). L'aire de reproduction de cette espèce s'étend à toute l'Amérique du Nord, à l'exception du Grand nord et de l'orée septentrionale de la forêt boréale, et vers le sud en Amérique centrale et à Cuba. Elle hiverne le long de la côte Pacifique, depuis le sud-ouest de l'Alaska à l'ouest du Mexique et à travers le continent au sud des Grands Lacs jusqu'à la côte de l'Atlantique.
Répartition, abondance et habitat Campbell et coll. (2001) ont relevé que le Carouge à épaulettes s'est établi dans le nord de la Colombie-Britannique depuis les années 1940, et que les relevés de nidification étaient concentrés de 1971 à 1981, ce qui rend éventuellement compte d'un effort de relevé. Les résultats de l'Atlas donnent à penser qu'il y a eu plus de changement de l'aire de nidification de cette espèce depuis la publication de The Birds of British Columbia en 2001. Les deux sources indiquent que les relevés se sont concentrés dans les écoprovinces Intérieur sud, Intérieur centre, Dépression de Georgia et Plaines boréales, et dans le sillon des montagnes Rocheuses du sud. Quelques lacunes de distribution peuvent avoir été comblées, p. ex. dans les montagnes côtières du sud, mais il pourrait s'agir du résultat d'un accroissement de la couverture par l'Atlas des régions dans lesquelles les relevés avaient été mal effectués précédemment.
Les probabilités d'observation et l'abondance étaient les plus élevées dans les écoprovinces dans lesquelles les indices de nidification était concentrée. Dans les écoprovinces Intérieur nord et Montagnes intérieures du sud et Dépression de Georgia, les oiseaux étaient concentrés dans les principales vallées, ce qui indique que les terres humides et les lacs sont plus nombreux et plus étendus à des altitudes relativement faibles. L'abondance culminait entre 250 et 750 mètres en réaction à cette habitude de nidification sur le fond des vallées, ainsi qu'à la forte densité de merles dans les basses terres de la rivière de la Paix. Dans l'Intérieur centre, cet oiseau était également abondant localement, mais réparti sur une bien plus grande superficie, ce qui s'explique par les nombreux lacs et marais éparpillés sur les hautes terres plus élevées (>1 000 mètres) des plateaux Chilcotin et Nechako.
Le Carouge à épaulettes niche sur des terres humides, notamment dans de très petits marais, dans lesquels on trouve de la végétation émergente haute et des saules (espèces Salix) ou d'autres arbrisseaux qui aiment l'humidité en bordure. Les sites comprennent de petits étangs, des étangs à castors, des bords de lacs, des mares, des fossés et des muskegs dans le nord. Ces oiseaux colonisent également des étangs et des marais dans des régions suburbaines et des parcs urbains. Ils tolèrent la présence d'arbres et d'orées de bois adjacents davantage que le Carouge à tête jaune ce qui, sur des terres humides plus vastes, résulte habituellement en ce que le Carouge à épaulettes niche plus près de la rive, tandis que les oiseaux plus grands nichent plus loin du bord au-dessus d'eaux plus profondes.
Conservation et recommandations Bien que le merle ne soit pas une espèce préoccupante sur le plan de la conservation, on a recours, pour réduire les dégâts causés à certaines cultures par de grands troupeaux de Carouge à épaulettes et d'autres espèces de merles, à des mesures de contrôle qui sont à présent une source importante de mortalité dans certaines parties de leur aire de répartition en Amérique du Nord (Yasukawa et Searcy 1995). La perte d'habitat résultant de la destruction de terres humides a déjà mené à la disparition de quelques colonies en Colombie-Britannique
Citation recommandée: Ryder, J.M. 2015. Carouge à épaulettes dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RWBL&lang=fr [05 oct. 2024]
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