Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La paruline obscure a vécu l'un des agrandissements de territoire les plus impressionnants de tout oiseau de la Colombie-Britannique des dernières 20 années. Cette paruline, avec son plumage à tête bleu-gris, parties supérieures vert olive et dessous blanc terne, compense sa coloration terne par un chant staccato fort et endiablé. Il se reproduit dans l'ensemble de la forêt boréale de la côte Pacifique à Atlantique et est l'une des parulines des bois dont la répartition et la population sont très rapprochées d'invasions spontanées de tordeuses des bourgeons de l'épinette Choristoneura fumiferana (RimmeretMcFarland 2012). La paruline obscure est un migrateur de longues distances, voyageant principalement au-dessus de l'ouest de l'océan Atlantique de ses aires de reproduction boréales afin d'hiverner en Amérique Centrale et dans le nord de l'Amérique du Sud.
Répartition, abondance et habitat La distribution de la Paruline obscure a fortement changé depuis la publication du dernier volume de The Birds of British Columbia en 2001. Son aire a connu une forte expansion dans l'écoprovince Montagnes boréales du nord, où antérieurement, très peu de relevés avaient été effectués, et de nombreuses lacunes relatives à sa distribution ont été comblées dans la partie nord de la province. Inversement, son aire a connu une légère diminution dans le nord, depuis l'Intérieur sud et le sud-ouest, où Campbell et coll. (2001) ont noté quelques relevés estivaux, alors que l'Atlas n'en a effectué aucun.
Les Plaines de la Taïga affichent toujours la plus forte abondance, où elle est deux fois plus commune que dans toute autre région, suivies par les écoprovinces Plaines boréales et Montagnes boréales du nord. Elle semble également être plus commune dans les Rocheuses du sud. Il s'agit d'une paruline boréale dont la population réagit rapidement aux infestations de la tordeuse, tout comme la Paruline tigrée. Les deux espèces semblent s'être accrues et réparties dans le centre et le nord de la Colombie-Britannique; toutefois, la Paruline obscure, autrefois la plus répandue des deux espèces, a connu un changement beaucoup plus spectaculaire en ce qui concerne sa distribution. Campbell et coll. (2001) ont aussi fait remarquer que son nombre d'individus variait aussi localement et annuellement beaucoup plus que toute autre espèce de paruline.
Elle est plus abondante entre 250 et 500 m d'altitude, la hauteur des Plaines de la Taïga, et demeure commune jusqu'à environ 1 000 m. Elle niche presque toujours sur le sol dans une variété d'habitats boisés, généralement associés à des lisières arbustives (Campbell et coll. 2001), et utilise également des habitats aux premières étapes de succession après une récolte commerciale de bois d'oeuvre (Rimmer et McFarland 2012). Sa plus forte abondance est liée aux zones biogéoclimatiques du nord et dominées par les épinettes, en particulier les zones biogéoclimatiques boréale des épinettes blanche et noire, de l'épicéa, du saule et du bouleau et sub-boréale de l'épicéa.
Conservation et recommandations Rimmer et McFarland (2012) ont remarqué que la paruline obscure est probablement plus abondante maintenant qu'elle ne l'était au 19e siècle puisqu'elle a pu profiter du grand nombre d'invasions de tordeuses des bourgeons de l'épinette et des changements aux habitats à la suite des activités forestières commerciales. Les tendances du Relevé des oiseaux nicheurs dans l'ensemble du Canada et de la Colombie-Britannique démontrent des augmentations à long terme (Environnement Canada 2014), mais avec de nombreuses variations peut-être en raison de fluctuations de populations éphémères et de la répartition d'invasions de tordeuses des bourgeons de l'épinette, qui, à leur tour, peuvent être liées aux températures et à l'âge des peuplements. La surveillance future pourrait améliorer notre compréhension des mécanismes derrière ces grandes fluctuations des populations de paruline obscure.
Citation recommandée: Di Corrado, C. 2015. Paruline obscure dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=TEWA&lang=fr [09 oct. 2024]
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