Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition L'Hirondelle bicolore, bleu acier et blanc, est un oiseau qui niche dans des cavités déjà creusées par d'autres oiseaux; étonnamment pour une hirondelle, elle peut vivre de graines et de baies. Le fait qu'elle aime nicher dans des boîtes, combiné à son endurance et à sa répartition, a attiré les chercheurs, ce qui a permis d'obtenir de nouvelles connaissances importantes, notamment sur l'écotoxicologie et les répercussions des changements climatiques. L'aire de reproduction de l'Hirondelle bicolore s'étend pratiquement dans toute l'Amérique du Nord, à l'exception de la toundra arctique. Elle hiverne de la Basse-Californie à la côte du golfe du Mexique, et de l'Amérique centrale et des Caraïbes jusqu'au nord de l'Amérique du Sud (Winkler et coll. 2011).
Répartition, abondance et habitat Il n'y a pas eu de changement majeur dans la grande aire de reproduction provinciale de l'Hirondelle bicolore depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia en 1997. Cependant, les données de l'Atlas laissent entendre qu'il y a peut-être eu récemment des augmentations locales de son aire dans certaines parties de la province. Par exemple, alors que Campbell et coll. (1997) avaient noté une absence de l'espèce dans le sillon des Rocheuses du Nord, les données de l'Atlas indiquent une grappe d'observations au voisinage du lac Williston. De même, les données de l'Atlas confirment la reproduction dans un certain nombre d'aires accessibles de la partie ouest de l'écoprovince des Montagnes boréales du Nord, alors que les observations de reproduction et les observations estivales étaient rares antérieurement.
Les aires les plus étendues de haute probabilité d'observation se trouvent sur les plateaux de l'écoprovince du Centre intérieur et dans les vallées de l'écoprovince du Sud intérieur, ce qui indique que ces régions accueillent encore la plus grande partie de la population provinciale d'Hirondelles bicolores, comme c'était le cas au moment de la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia. Ces données sont corroborées par des valeurs élevées d'abondance dans les dénombrements ponctuels, quoique les dénombrements les plus élevés de cet oiseau se situent dans le sillon des Rocheuses du Sud. Il se peut que la concentration dans ce sillon d'arbres tués par le dendoctrone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae) augmente les possibilités de nidification, avec le concours des programmes de nichoirs artificiels.
Pour la reproduction, cet oiseau préfère un milieu relativement ouvert, où il y a suffisamment d'arbres pour les sites de nidification et où il y a au voisinage des sources abondantes d'insectes aériens. L'habitat naturel idéal comprend des arbres plus vieux, généralement le douglas (Pseudotsuga menziesii), le pin ponderosa (Pinus ponderosa), le peuplier de l'Ouest (Populus trichocarpa), le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) et des chicots avec cavités à proximité de terres humides (lacs, étangs de castors, marais et tourbières, prairies mouillées et plaines d'inondation). Parmi les habitats artificiels et modifiés par l'homme qui ont été utilisés, mentionnons des terres humides artificielles (p. ex. Bassins d'eaux usées, réservoirs), des terres cultivées irriguées, des vergers, des parcs de banlieue et des terrains de golf. Selon Campbell et coll. (1997), près de 69 % des nids dénombrés se trouvaient dans des nichoirs artificiels et 31 % dans des cavités naturelles.
Conservation et recommandations D'après le Relevé des oiseaux nicheurs, l'Hirondelle bicolore connaît un déclin graduel, que l'on constate également chez de nombreux autres insectivores aériens (NABCI-Canada 2012), alors que ce déclin est légèrement plus accentué en Colombie-Britannique. que dans le reste du Canada. Les causes possibles comprennent la diminution du nombre d'insectes en raison des pesticides, la perte ou la pollution des terres humides, la perte des cavités propices à la construction de nids en raison de la rareté des arbres âgés (coupes à blanc, extinction des incendies) et la concurrence que livrent des animaux qu'on a introduits, comme l'étourneau sansonnet, et ce, même si l'influence des étourneaux sur les passereaux indigènes secondaires qui nichent dans les cavités, y compris l'Hirondelle bicolore, est modeste dans les endroits où les cavités sont abondantes (Koch et coll. 2012). Les nichoirs qui présentent des dimensions et un espacement appropriés peuvent être installés de manière utile dans des habitats de nidification convenables où les cavités naturelles sont disparues ou existent en nombre limité.
Citation recommandée: Ryder, J.M. 2015. Hirondelle bicolore dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=TRSW&lang=fr [13 sept. 2024]
Espèce précédente: Hirondelle noire | Table des matières | Espèce suivante: Hirondelle à face blanche |